Algérie

Crédits ANSEJ



Crédits ANSEJ
Répondant aux questions des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une séance plénière, autour du projet de loi amendant et complétant la loi n°81-07 du 27 juin 1981 relative à l'apprentissage, le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, a précisé que «les jeunes n'ayant pas de qualification ne pourront plus bénéficier à l'avenir de crédits».Le ministère vise, à travers cette mesure, à «?encourager les jeunes à s'orienter vers l'apprentissage du fait de son rôle dans le développement économique?».Plus de 710 000 postes ont été créés dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), depuis sa création en 1996. Mais les prêts accordés aux jeunes sont loin d'être tous remboursés. Ce nombre ne comptabilise que les postes ouverts au démarrage de la micro-entreprise, «?en réalité ce nombre d'emploi est largement plus important?», avait affirmé récemment Mourad Zemali, directeur général de l'ANSEJ, ajoutant que pour l'année 2013, seulement, 43 039 micro-entreprises ont vu le jour, générant 96.233 emplois. Notons par ailleurs, que le ministre de la formation professionnelle, a annoncé la tenue, la fin de l'année, d'assises nationales de l'apprentissage qui seront consacrées à la présentation de la nouvelle stratégie du secteur visant à donner une place à l'apprentissage dans la stratégie nationale du développement dans le cadre du plan quinquennal (2015-2019). Les assises, a-t-il ajouté, porteront également sur la relation entre les secteurs de la Formation, de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur. La mise en place d'un baccalauréat technique, proposé par certains députés de l'APN, est un défi pour l'Algérie, a-t-il dit. Il a, par ailleurs, soulevé la question de la «coordination» entre la Formation professionnelle et les autres secteurs, notamment l'Education nationale et l'enseignement supérieur, insistant sur la nécessité de tirer profit de l'expérience des pays pionniers en matière de formation tout en adaptant le secteur en Algérie aux standards internationaux. Affirmant que la «formation pédagogique est insuffisante», M. Bedoui a fait savoir que le ministère allait mobiliser les moyens matériels et financiers pour mettre à niveau et promouvoir les encadreurs «même si cela nécessite de faire appel à des formateurs de l'étranger».Il a proposé, à cet effet, de consacrer une semaine par mois à la formation des formateurs afin de promouvoir leurs capacités et actualiser leurs connaissances.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)