Algérie

Crédit populaire d'Algérie : 12 milliards de dinars pour le crédit immobilier


Mettant à profit la visite de travail effectuée hier à Bordj Bou Arréridj et Sétif, Djellab Mohamed, président-directeur général du Crédit populaire d'Algérie (CPA), a animé une conférence de presse. Les dernières dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 (LFC), les mesures relatives au taux de crédit bonifié, les nouveaux produits introduits par le CPA sont les principaux points abordés. Avant de répondre aux questions, M. Djellab a exposé les grands axes de son institution : « Cette visite rentre dans le cadre des actions de proximité menées par la Banque constamment à l'écoute de ses partenaires. L'implication du CPA dans le développement économique d'une aussi dynamique région que Sétif est importante. Pour preuve, en 2008, les crédits économiques octroyés aux opérateurs de la région ont été de l'ordre de 25 milliards de dinars. A fin septembre dernier, l'apport de la banque a atteint les 33 milliards », a-t-il attesté en préambule. M. Djellab revient sur le processus de privatisation : « Les pouvoirs publics ayant jugé utile de geler le processus de privatisation du CPA ont, le moins qu'on puisse dire, vu juste. » Abordant le volet du crédit immobilier, le PDG du CPA indique que son institution est la première, après la CNEP Banque, à avoir lancé, en 1989, ce genre de crédit. « Le CPA a, dans le cadre du crédit immobilier, octroyé plus de 12 milliards de dinars dont 1,4 milliard pour la région de Sétif », précise le banquier, qui rassure, à propos des créances non performantes : « Contrairement aux banques étrangères, les créances non performantes figurent dans nos bilans.Etant provisionnées comme le stipule la réglementation en vigueur, ces créances n'affectent en rien nos bilans arrêtés et certifiés avant le 30 juin de chaque année. » M. Djellab a par la suite évoqué les investissements tant au niveau des structures et du déploiement à l'intérieur du pays qu'au niveau de la formation du personnel, en se réjouissant de consacrer 5% de la masse salariale à la formation du personnel. « Pas moins de 130 distributeurs interbancaires sont installés au niveau des agences CPA aux quatre coins du pays. D'autres distributeurs à l'acceptation internationale sont fonctionnels au niveau des ports, aéroports et grands hôtels », renchérit M. Djellab, qui revient sur les dispositions de la LFC 2009 : « Les gens qui se focalisent sur le volet du crédit documentaire occultent les autres aspects relatifs à la bonification, aux facilitations d'accès et aux innombrables exonérations fiscales, des facteurs importants dans l'effort de développement du pays. Avant la promulgation de la LFC, 55% des crédits du CPA se faisaient par le biais du crédit documentaire. » Le premier responsable du CPA n'a pas omis de souligner qu'en matière de paiement de masse, sa banque est leader : « Tous les chèques échangés sont endossés à J+5 sur la place algérienne. Le CPA, qui réduit considérablement l'intervention humaine, est la première institution à arrêter ses bilans le 5 de chaque mois », conclut-il.
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