Algérie

Crédit à la consommation



Crédit à la consommation
Analyse n Ce dispositif instauré depuis janvier dernier constitue un «mécanisme efficient» pour la consécration de la croissance économique, ont estimé des spécialistes en économie.Des experts ayant pris part à une rencontre sur «Le rôle du crédit à la consommation dans le développement de la production nationale et la préservation du pouvoir d'achat du citoyen» ont souligné, hier, l'importance du crédit à la consommation dans la croissance économique du pays. L'opportunité a donné lieu à un débat ouvert sur ce dispositif essentiel pour l'édification d'une économie nationale diversifiée hors hydrocarbures, par la présentation d'expériences de nombreux pays ayant adopté cette stratégie visant le soutien du produit national. Abordant ce sujet, l'expert national Smaïl Lalmas, a estimé qu'il s'agit (le crédit à la consommation) d'une «règle économique évidente», vu que le développement économique, «est conditionné par la consommation».D'où la responsabilité dévolue à l'Etat, «d'organiser et de réguler le marché de la consommation, tout en préservant le pouvoir d'achat du citoyen», a-t-il préconisé. L'expérience du crédit à la consommation, menée avant 2009 a «échoué», du fait que non seulement l'Etat «n'avait pas préservé le pouvoir d'achat du citoyen, mais il avait encouragé l'importation tout azimut», a-t-il argumenté. Ce même expert plaide, en outre, pour une contribution progressive des nouvelles procédures dans le relèvement à 40% du taux d'intégration des produits locaux, estimé actuellement à 20%, sachant que la production nationale s'appuie à 80% sur l'importation des matières premières et autres pièces de montage. «La consécration d'un taux d'intégration de 40%, à moyen terme, serait fort appréciable», a-t-il suggéré. De son côté, l'expert économique Mohamed Azouz, de l'Ecole supérieure du commerce, a, qualifié le crédit à la consommation de «mécanisme stratégique pour la relance de l'économie nationale» et pour «se départir de la dépendance économique aux pays industriels, à long terme», a-t-il ajouté. A ce propos, l'universitaire Cheloufi Noureddine a plaidé pour une réflexion relative à de nouvelles formules adaptées à certains consommateurs qui «rejettent les crédits bancaires pour des considérations religieuses». Les banques islamiques ont un rôle à jouer, d'autant plus, que les «formules (de crédit) proposées par ces dernières sont en vigueur même dans des pays occidentaux»,a-t-il soutenu.




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