« Le crédit à la consommation est au service de l'industrie », a déclaré le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, lors de la cérémonie de signature de l'arrêté interministériel, fixant les conditions et modalités d'offres en matière de crédit à la consommation. « C'est un crédit qui au service de l'Industrie. Dans certaines branches, nous avons des capacités installées, sous-utilisées et l'objectif de l'Industrie algérienne n'est pas, seulement, de produire mais de vendre. La croissance ne dépend pas, uniquement, de la capacité à produire. Ce n'est pas un simple retour, c'est une relance du crédit à la consommation, avec une réforme portée par une vision économique ». Pour le ministre, cet « nouveau crédit à la consommation » devrait permettre « d'accompagner les évolutions sectorielles par filière de l'Industrie algérienne » et sera un « levier de croissance économique » et de « dynamisme de la consommation » qui « pourrait, aussi, déterminer le profil de l'activité économique ».Pour les entreprises, le ministre de l'Industrie et des Mines estime qu'elles « ne pourraient s'imposer sur les marchés qu'en gagnant la confiance des consommateurs, à travers deux leviers : aligner la qualité du produit national sur les normes internationales et améliorer la compétitivité du produit national sur le marché local, avant d'envisager l'international », d'autant que « nos capacités industrielles installées sont sous-utilisées ».UN DISPOSITIF COMPLEMENTAIREAbdesselam Bouchouareb a, également, appelé à lancer un « dispositif complémentaire » qui « viendrait consolider le premier dispositif du crédit à la consommation » dans « l'intérêt de l'économie et la production nationales ». « Je voulais et je l'annonce, aujourd'hui, à mes collègues pour qu'on puisse réfléchir, très vite, pour la mise en place d'un autre dispositif complémentaire pour demander aux organismes et institutions de l'Etat qui consomment sur le budget de l'Etat, de réorienter leurs consommations, totalement, sur la production nationale ». « Je pense, ici, au secteur de la Santé, de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle… enfin tous les organismes budgétivores », a-t-il ajouté. Selon le ministre, les objectifs du crédit à la consommation sont de : « soutenir tout développement industriel », « accompagner et encourager toute émergence industrielle locale », « réaliser une meilleure insertion des produits nationaux », « assurer un soutien ciblé aux industries naissantes dont le développement peut couvrir des parts importantes du marché local et leur substitution aux importations ».
Posté Le : 02/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R N
Source : www.lequotidien-oran.com