Algérie

CREDIT À LA CONSOMMATION



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Aucune date officielle n'a été arrêtée pour la tenue de la prochaine tripartite. "Elle est annoncée pour le mois de février. Mais c'est une information qui n'est pas officielle", a indiqué le président de la CGEA, jeudi sur les ondes de la radio Chaîne III, précisant que les cinq commissions installées à l'occasion de la dernière tripartite ont remis leurs rapports au Premier ministre. "Elles ont respecté les délais imposés. Le travail a été extrêmement important. Nous serions heureux que les conclusions de ces commissions soient mises en application le plus rapidement possible par les pouvoirs publics, en l'occurrence par le Premier ministre", a-t-il ajouté.Interrogé sur le contenu des propositions formulées dans le cadre des commissions, Habib Yousfi a précisé que les suggestions ont concerné des allégements fiscaux pour l'encouragement des investissements, des facilitations de l'accès au crédit bancaire et l'aménagement de nouvelles zones industrielles. "Des suggestions ont été également présentées en vue d'encourager les entreprises dans leurs démarches à l'exportation", a-t-il ajouté.Concernant le projet d'une réintroduction du crédit à la consommation, le président de la CGEA a qualifié cette mesure de "véritable levier" pour la relance de la production nationale. Il a révélé qu'un décret est en préparation au ministère du Commerce. "À travers cette mesure, la production nationale bénéficiera d'un avantage qui lui permettra de soutenir la concurrence des produits étrangers et les importations devraient connaître une baisse sensible", a-t-il estimé. Concernant la compétitivité de la production nationale, M. Yousfi a affirmé que le produit algérien a un niveau de qualité indéniable attesté par les mesures de contrôle régulier auquel il est soumis. "À l'inverse, les produits importés ne sont pas toujours soumis à un contrôle rigoureux en termes de respect des normes de qualité", a-t-il soutenu, s'interrogeant sur le rôle des organes de contrôle.M. Yousfi plaide pour "un dialogue constant et permanent avec les pouvoirs publics", ajoutant qu'il se pose toujours la question, "pourquoi des projets de lois sont pratiquement adoptés sans que les partenaires sociaux ne soient invités par la commission de l'APN pour recueillir leurs avis".Le président de la CGEA fait allusion à la loi sur les mines adoptée récemment par l'APN.Evoquant la question de l'investissement, M. Yousfi soutient qu'"il y des milliards de dinars à investir dans ce pays pour peu que des décisions nécessaires soient prises".Le président de la CGEA considère que les entreprises algériennes, publiques et privées, doivent se mobiliser "d'une façon concrète". "Nous devons créer beaucoup d'entreprises. Nous avons tablé sur des entreprises publiques mais, malheureusement, elles n'ont pas été capables de couvrir les besoins de ce pays", a estimé M. Yousfi. Selon ce dernier, il faut 1,5 million de PME.M. R.NomAdresse email




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