Algérie

Création de la caisse de recouvrement des cotisations sociales



Les retraités veulent rencontrer Tayeb Louh Les retraités veulent la mise en activité de la caisse de recouvrement des retraites.  Créée en 2006, cette caisse autonome, qui a le même statut que la caisse de sécurité sociale, devait reprendre en main le travail que font actuellement la CNAS, la Caisse de retraite et la Casnos, pour les non-salariés et assujettis, même si tout le monde reconnaît qu’il ne s’agit pas d’une prérogative de cet organisme. Pour ce faire, une rencontre est prévue avant la fin de l’année entre le ministère du Travail et de la Protection sociale, l’UGTA et les représentants de la Fédération nationale des retraités pour discuter de ce problème. Pour le porte-parole de cette fédération, «les raisons des difficultés financières que vit la caisse sont en partie dues à l’absence d’un organisme de collecte des cotisations». Actuellement, seuls 4 millions de travailleurs participent aux cotisations. Reconnaissant l’importance du secteur informel, Smaïl Alaoulit estime qu’un grand travail doit être fait pour amener les entreprises à déclarer leurs travailleurs. Selon les statistiques, le coût des pensions des retraites des salariés en Algérie a atteint plus de 16 milliards de dinars en 2006. Depuis quelques années, le système de sécurité sociale en Algérie est confronté à de sérieux problèmes financiers dus à la faiblesse du taux de cotisation des salariés qui n’était que de l’ordre de 7% (rehaussé aujourd’hui à 17%) et aux départs anticipés des travailleurs dans le cadre du programme d’ajustement structurel de l’économie nationale.


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