Création de l'UGTA et nationalisation des hydrocarbures Aux sources de la souveraineté

Publié le 25.02.2024 dans le Quotidien l’Expression

Le président Tebboune, dans son discours lu en son nom par le Premier ministre Nadir Larbaoui, a mis en valeur les deux dates charnières dans l'histoire du pays.
Il y a cinquante trois ans, la nationalisation des hydrocarbures, ce moment fort qui a permis à l'Algérie de sanctuariser son indépendance. L'évènement est d'une grande portée. Il est, depuis, célébré le 24 février de chaque année, ainsi que celui de la création de l'UGTA 15 ans plus tôt, alors que l'Algérie était en pleine guerre de libération. Cette célébration marque ainsi l'attachement de l'Algérie à sa souveraineté nationale.

Le chef de l'État a mis à profit ce double anniversaire pour mettre en avant ce qu'ont constitué ces deux étapes charnières. La création de l'UGTA le 24 février 1956 comme le cadre fédérateur du monde du travail de l'Algérie en lutte pour son indépendance et la décision à grande portée politique, celle de la nationalisation des hydrocarbures actée le 24 février 1971. Les deux dates font toujours sens, plusieurs décennies plus tard. Aussi bien en ce qui concerne le monde du travail que le secteur stratégique des hydrocarbures.

Dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, à Timimoun, le président Tebboune a mis en avant le rôle joué par la Centrale syndicale depuis sa création. Pour le premier magistrat du pays, la création de l'UGTA a été une étape cruciale dans l'histoire de la lutte du peuple algérien et de son ralliement aux objectifs de la Glorieuse guerre de libération pour le recouvrement de sa liberté. Il a considéré que le militantisme et les sacrifices des travailleurs algériens demeureront à travers les générations successives comme une source d'inspiration.

C'est aussi un exemple de la contribution de l'école syndicale à la formation du Mouvement national et de son rôle décisif dans le processus d'édification, de promotion et de développement de la production nationale.

Le président Tebboune a rendu hommage aux travailleurs du secteur de l'Énergie et des Mines, valorisant hautement les efforts constants consentis par les groupes Sonatrach et Sonelgaz dans l'accomplissement de leurs missions vitales et la préservation d'une place privilégiée à la lumière des mutations énergétiques que connaît le monde.

Il a affirmé que l'Algérie poursuivra ses investissements pour la découverte de nouveaux champs et l'amélioration des champs existants, en sus de l'intensification des efforts en vue d'accélérer la cadence de mise en oeuvre du programme de valorisation des hydrocarbures.

Ce programme, a-t-il ajouté, vise à conférer une nouvelle dynamique au domaine de la pétrochimie, et ce dans le cadre de la concrétisation de son engagement à encourager la production et l'exportation de l'énergie, à travers l'intensification de la production des énergies fossiles.

Il a relevé que «dans le cadre de la concrétisation de notre 21e engagement, plus de 141 puits d'exploration et de production ont été réalisés dans le secteur de l'Énergie», a-t-il ajouté, annonçant « la poursuite des efforts afin d'accélérer la mise en oeuvre du programme de valorisation des hydrocarbures».
Aussi bien envers les acteurs de l'énergie qu'à destination des travailleurs des autres secteurs, le Président a appelé à la poursuite de l'adhésion collective au processus de réformes pour l'édification de la nouvelle Algérie et la contribution positive au parachèvement des chantiers lancés dans le cadre de la démarche visant à diversifier l'économie nationale, renforcer les efforts de développement, réaliser le bien-être social du citoyen et renforcer les acquis réalisés.

Abordant le 7e Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf), prévu à Alger du 29 février au 2 mars, le président de la République a exprimé ce qu'il attend de cet évènement. Celui d'approfondir le dialogue sur la place du gaz dans le processus de transition énergétique et les moyens de renforcer la coopération et le partenariat en faveur d'une exploitation optimale de cette ressource. Le chef de l'État mise sur un autre objectif. Il s'agit de voir se développer une exploitation optimale de cette ressource.

«Nous comptons sur la tenue du 7e Sommet du Gecf à Alger pour le développement d'une exploitation optimale de cette ressource», a-t-il dit. Il a souligné que l'Algérie s'est engagée à accompagner le processus de transition énergétique réussi et à se positionner en tant qu'acteur clé dans la production de l'électricité, l'intensification du reboisement et la biodiversité.
Amirouche YAZID