Création de 112 CET d'ici fin 2014

La question environnementale, notamment l'hygiène du milieu et la collecte des ordures ménagères reste un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics. Pour relever ce qui s'apparente à un grand défi, des dispositions ont été prises. Les jalons d'une stratégie de prise en charge de cette question ont été posés. Des chantiers de réhabilitation et la réduction des décharges a été inscrite en priorité . Dans ce contexte, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, a annoncé, lundi dernier, en marge d'une conférence de presse animée conjointement avec le secrétaire général adjoint de l'ONU et directeur exécutif du Programme des Nations unies, pour l'environnement (PNUE) Achim Steiner, « la création de 112 centre d'enfouissement technique (CET) d'ici la fin de l'année en cours ». Ces CET, en plus des déchetteries déjà mises en place dans certaines communes, permettent de prendre en charge les 13,5 millions de tonnes de déchets générées annuellement à l'échelle nationale. Ces centres sont aussi le soubassement d'une économie verte prônée par les agences onusiennes, dont le PNUE, et dictée par les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Certains ont été déjà réalisés par l'Algérie principalement la réduction de l'extrême pauvreté, de la faim et celui de l'accès à l'eau potable, la santé pour tous et l'éducation environnementale. Pour cette dernière, la ministre a annoncé la mise en place de 5000 clubs verts et l'introduction de la question environnementale dans le programme scolaire. Saisissant cette occasion, la ministre a rappelé qu'« il n'y aura pas transfert de la décharge d'Ouled Fayet vers Réghaïa, mais une fermeture de celle-ci, et le CET, qui sera construit dans la deuxième région, sera sur un site très éloigné des riverains ». « Ce centre est conçu selon les normes requises en matière de traitement, récupération et gestion des déchets. Les déchets, une fois triés et traités, sont récupérables. D'ailleurs, notre objectif est de recycler au moins 50 % des déchets », a-t-elle ajouté La ministre de l'Environnement reconnaît qu'à Alger « il y avait un grand problème et nous avons tardé à mettre au point une feuille de route ». Elle dira néanmoins que « la question de l'hygiène du milieu et de l'amélioration du cadre de vie des citoyens est prise à bras le corps par les pouvoirs et un Conseil interministériel lui a été dédié ». Ces nouvelles dispositions ont permis de renforcer l'entreprise de collecte des ordures ménagères Net Com, en charge de 29 communes, par Extra net qui se chargera des 24 communes restantes du centre ». La ministre ne manquera enfin pas d'affirmer que la formation des intervenants sur les sites est aussi la clé de réussite des objectifs tracés.