Création d'un gouvernement de transition

Nofel Dawalibi, un homme d'affaires syrien vivant en Arabie Saoudite, a annoncé, hier à Paris, lors d'une conférence de presse, la création d'un gouvernement de transition pour « répondre aux besoins de l'opposition» en Syrie.
«La situation en Syrie s'aggrave de jour en jour. Le chaos va en augmentant. Nous avons décidé de remplacer les structures existantes par une structure purement exécutive qui coordonne les opérations des divisions combattantes pour la liberté et suit la volonté du peuple syrien souverain», a-t-il ajouté. Toutefois, il n'a pas précisé comment cette nouvelle structure allait travailler de concert avec le Conseil national syrien (CNS), même s'il a affirmé que les membres du CNS et de l'Armée syrienne libre (ASL) étaient «nombreux à appuyer notre gouvernement».
«Malheureusement, a-t-il ajouté, le CNS, qui a choisi un organe législatif alors que nous sommes un corps exécutif, n'a pas pu prouver que sa structure représente le peuple syrien et la révolution.» Parmi les objectifs de ce gouvernement, Nofel Dawalibi a émis l'idée d'armer les combattants, d''uvrer à une «intervention militaire internationale directe» et d'assurer le «retour de la sécurité et la stabilité en Syrie». Le gouvernement sera composé de 35 membres, dont les noms seront «annoncés pour des raisons de sécurité dans quelques jours», a-t-il conclu.