Le CRB est en train de vivre une situation pleine de contradictions. D'une
part, les joueurs consentent beaucoup d'efforts qui ont hissé l'équipe en tête
du championat de la Ligue 1 professionnel, alors que leurs dirigeants
peinent à asseoir une gestion digne d'un club professionnel. Pour se faire
entendre, les joueurs en sont à leur deuxième tentative de grève pour exiger
que leur situation financière soit réglée. Ils ne peuvent, disent-ils, vivre
éternellement avec des promesses.
Le nouveau président du Chabab Azzeddine Gana, qui est encore à
sa prise de fonction, est loin d'avoir l'adhésion des Belouizdadis
qui lui reprochent, en premier lieu, la lenteur de ses décisions, notamment
celles relatives à la situation financière des joueurs qui touchent leurs dus
au compte-gouttes. Gana a pu, ces derniers jours, trouver
l'argent nécessaire pour débloquer la situation financière en régularisant les
coéquipiers de Aksas. Pour éviter une autre crise
financière, le salut passe avant tout par l'ouverture du capital financier du
club, qui tarde à se concrétiser.
Ceux qui avaient émis des réserves sur l'intronisation de Gana sont en train de tout faire pour exiger son départ, ce
qui pourrait provoquer des soubresauts qui risquent de déstabiliser l'équipe au
moment où cette dernière est bien partie pour réaliser un bon parcours en
championnat.
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Posté Le : 08/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M L
Source : www.lequotidien-oran.com