Incapable de battre samedi sur son terrain du 20-Août lanterne rouge du championnat, le CRB Aïn El Fekroun, le CR Belouizdad se rapproche de plus en plus de la zone des relégables. Une défaite à Constantine face au CSC, suivie d'un nul à domicile face au MCEE puis, une nouvelle défaite face à l'USMA à Bologhine et, enfin, un triste nul toujours au 20-Août face à la modeste équipe de Aïn El Fekroun. Cela fait quatre journées que le CRB n'avait pas goûté à la victoire. Sur les 16 points mis en jeu durant leurs quatre dernières sorties, les Belouizdadis en ont récolté que deux. Une série noire qui contraint le club belcourtois à dégringoler du podium jusqu'à la dixième place du classement à deux points seulement du CABBA, soit l'actuel premier relégable de la Ligue 1.Quoi qu'il en soit, cette contre-performance inattendue des protégés de Miguel Gamondi face au nouveau promu était assimilée à une trahison du côté de Laâqiba. Présents en petit nombre samedi au stade du 20-Août, les inconditionnels du Chabab n'ont pas manqué de déverser leur colère sur leurs favoris avant, pendant et après le match. Une colère qui va atteindre son paroxysme lorsque des ultras ont tenté de faire irruption dans les vestiaires pour agresser carrément les joueurs avant que le service d'ordre n'intervienne in extremis pour éviter le pire.
En quittant le stade la tête basse, les coéquipiers de Amar Ammour ne réalisaient certainement pas ce qui leur arrivait ce jour-là. Dominateurs à outrance, ils étaient incapables de venir à bout d'un adversaire qui, devant les maladresses des attaquants locaux, gagna davantage en confiance au fil des minutes. Il faut dire aussi que l'atmosphère tendue qui régnait dans l'ancien temple des Annassers empêchait clairement le CRB de garder sa concentration, ce qui explique en grande partie l'excès de précipitation de ses attaquants, à l'image de ce raté incroyable de Bourekba à quelques mètres des buts chaouis (71').
Ce qui fera dire à un présent au stade que le Chabab ne parviendra pas a ses fins même en restant dans le camp de son adversaire jusqu'à l'aube. «C'est normal, l'équipe est en plein doute», a-t-il commenté. Seul Belouizdadi à s'être exprimé devant les journalistes à la fin du match, Bilel Attafan abondait justement dans le même sens.
«On joue bien, on se crée énormément d'occasions, mais au bout, les résultats ne suivent pas. Je pense que l'équipe souffre d'un blocage psychologique.
On a besoin d'un déclic pour en finir avec cette mauvaise passe», a-t-il expliqué. Mais dans l'entourage proche du club, on avance une toute autre thèse, extrêmement grave, celle d'un complot qui serait fomenté par des joueurs contre l'entraîneur Gamondi. En attendant ce que révéleront les prochains jours, le CRB s'apprête à faire son entrée en lice en Coupe d'Algérie samedi prochain face au MOB dans un climat morose. Seul un sursaut d'orgueil à Béjaïa pourrait éviter une grave crise à Belouizdad.
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Posté Le : 01/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O M
Source : www.letempsdz.com