CRB Ben Badis

Où va le Chabab ? Encore un match perdu pour le Chabab de Ben Badis, ce qui complique davantage la situation de l’équipe, après la correction reçue à Ain Tédlès, face à l’IRB Sidi Lakhdar, et le score, sans appel de 4 à 0, se passe de tout commentaire, tant il montre, au grand jour, la faiblesse d’une équipe qui n’arrive plus à suivre le rythme. Pour les supporters, ébahis par ce qui arrive à leur équipe, ils pointent du doigt l’entraîneur, plus que jamais, tenu pour responsable du fiasco de l’équipe. Ni tactique de jeu, ni quadrillage du terrain, ni cohésion, ni enchaînement d’actions avec en plus un déficit physique et nous avons là, tous les ingrédients d’une équipe qui se cherche encore. La déroute face à Sidi Lakhdar est un signal fort adressé aux dirigeants qui doivent à présent réagir, après ce début catastrophique. L’entraîneur, M. Zenagui, ne bénéficie plus des circonstances atténuantes et après près de deux mois, à la tête de l’équipe, le résultat est négatif sur toute la ligne. Au vu de ce constat, les fans de l’équipe exigent le départ du coach surtout que ces derniers temps, des problèmes d’ordre relationnels sont venus se greffer entre lui et certains joueurs cadres de l’équipe, ce qui a généré un climat, quelque peu, électrique au sein même du groupe. Le Chabab continue de collectionner les mauvais résultats qui le placent dans une fâcheuse position, et la réception vendredi prochain, de Sidi Chahmi n’est pas fait pour arranger les choses d’une équipe en proie au doute. Il est clair qu’avec des prestations nulles, le Chabab continuera de broyer du noir. Le temps presse et il revient aux dirigeants de faire la part des choses. L’actuel entraîneur, longtemps sur la sellette, n’a pas réussi à remettre la machine en marche et les mauvais résultats enregistrés, jusque-là, sont la preuve de son inexpérience à diriger une équipe du standing du CRB Ben Badis. Les supporters attendent de voir plus clair dans les tous prochains jours car pour eux, il n’est plus question que l’entraîneur reste aux commandes. D. Morcely