Algérie

Crash de l'avion affrété par Air Algérie



Crash de l'avion affrété par Air Algérie
Les causes réelles du crash de l'avion espagnol affrété par Air Algérie "ne seront connues qu'une fois l'enquête devant en établir les circonstances achevée", a déclaré vendredi le ministre des Transports, Amar Ghoul."Seuls les résultats de l'enquête sont à même de déterminer les causes du crash de l'avion qui assurait la liaison entre Ouagadougou et Alger avec à son bord 116 passagers de 15 nationalités. Il ne faut anticiper les choses", a souligné M. Ghoul lors d'une conférence de presse animée conjointement avec les ministres des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et de la Communication, Hamid Grine.Toutes les données liées à cet accident font aujourd'hui "l'objet d'analyse par les parties concernées et seront soumises à la commission d'enquête conformément au droit international en vigueur en de telles circonstances"."La boite noire retrouvée sera envoyée à l'Association internationale du transport aérien (IATA)", a indiqué M. Ghoul ajoutant que l'Algérie "recourra à tous les moyens pour coordonner avec les parties et pays concernés"."Aucune hypothèse ne peut être écartée pour ce genre d'accidents", a-t-il dit estimant que "la commission d'enquête est seule habilitée à déterminer les causes exactes (de cet accident) et à présenter les résultats officiels".Le Droit international stipule qu'en de telles circonstances, "la responsabilité de l'enquête incombe au pays où l'accident est survenu", a-t-il rappelé. De ce fait, l'Etat du Mali "travaillera en collaboration avec les instances et pays concernés, dont l'Algérie qui ne ménagera aucun effort (de coordination) pour faire aboutir l'enquête et examiner la question du rapatriement des corps", a indiqué le ministre.Sur l'état de l'avion, le ministre a précisé que l'appareil, un MDD 83 (Mc Donnel-Douglas), "disposait de toutes les autorisations européennes et internationales". Il a ajouté que l'avion avait effectué cinq vols sur la même ligne.L'appareil, qui volait à plus de 9.000 mètres d'altitude s'est écrasé dans une région située à quelque 800 km de l'aéroport de Bamako, a-t-il indiqué. "L'enquête et les mesures de rapatriement des corps ne sont pas chose aisée, d'autant que l'aéroport de Gao est fermé", a conclu le ministre.




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