Algérie

CRASC: L'emploi et la formation en débat



« Quelle formation pour quels emplois ? », c'est le thème d'un colloque qui sera organisé la première semaine du mois d'octobre au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC). Le séminaire s'articulera autour de trois axes principaux, à savoir « les nouvelles orientations économiques », «les réformes engagées dans le système d'éducation et de formation» et «la problématique de l'insertion professionnelle des formés». Le colloque sera une occasion pour débattre plusieurs questions, comme «les changements socio-économiques survenus depuis l'année 2000 et leur impact sur la formation et l'emploi en Algérie». Selon les organisateurs du colloque, «la problématique de l'insertion des formés s'est imposée comme une question centrale, eu égard au taux de chômage des jeunes ; ce taux reste chroniquement élevé et il touche tout particulièrement les nouveaux diplômés et les nouveaux venus sur le marché du travail ". Aussi, la formation constitue aujourd'hui un enjeu dans l'acquisition des savoir-faire et des compétences nécessaires à l'exercice et à l'adaptation à une activité professionnelle. Les chercheurs participants au colloque tiendront ainsi compte des réalités économiques d'aujourd'hui qui ont vu naître de nombreuses PME/PMI. La question est de savoir en quoi consistent la nouvelle stratégie industrielle et la dynamique de croissance impulsée par les différentes réformes engagées. En effet, le nombre de PME/PMI est passé de 16.470 entreprises en 2009 à 18.555 unités cette année. En effet, la wilaya d'Oran est, pour la deuxième année consécutive, classée en troisième position en ce qui concerne le nombre global des PME. C'est un chiffre révélateur pour les pouvoirs publics des efforts consentis pour le développement des petites et moyennes entreprises, mais qui reste à étudier, selon les spécialistes dans le domaine économique, pour la simple raison que nombre de ces entreprises auront une durée de vie limitée et finissent pour la plupart par mettre la clé sous le paillasson. A Oran, 506 entreprises ont été radiées entre 2009 et 2010. Certes, la politique actuelle du gouvernement favorise le partenariat, encourage les porteurs de projets et renforce les facilitations déjà existantes en faveur des différentes catégories d'investisseurs, à savoir les jeunes diplômés, les chômeurs et les entrepreneurs de tous âges mais, sur le terrain, les effets de cette politique ne sont pas palpables et nombreuses sont les entreprises qui finissent par déclarer faillite.




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