Algérie

Craignant des attentats terroristes lors de l’élection présidentielle



La France en état d’alerte La France craint que des terroristes du GSPC ne gâchent l’élection présidentielle. Les principaux services de lutte antiterroriste sont mis en état d’alerte. L’Hexagone est sur le pied de guerre... Selon le juge antiterroriste, Jean Louis Bruguière, il y a de fortes chances que la présidentielle ne soit un prétexte pour des attentats terroristes. «L’élection présidentielle du printemps prochain pourrait être la «cible» d’un attentat terroriste», a-t-il déclaré. Interviewé par International Herald Tribune, le journal Londonien, le juge français a indiqué que «la France est en alerte après avoir déjoué trois projets d’attentats terroristes ces 18 derniers mois et (que) 76 personnes liées à ces projets d’attentats ont été également arrêtées entre juin 2005 et septembre 2006". Ce sont des projets qui «visaient notamment le métro parisien et l’aéroport d’Orly», a-t-il expliqué. Pour le chargé de l’enquête sur les filières terroristes, «la France est devenue une cible principale pour les extrémistes depuis que le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) s’est officiellement rallié à Al-Qaïda, surtout que celui-là considère Paris comme son principal ennemi». Ces informations ont été divulguées deux jours seulement après la condamnation en appel à 10 ans d’emprisonnement de Rachid Ramda, pour sa participation aux préparatifs des attentats de 1995. Dans un entretien accordé au journal londonien le Heral Tribun International, J.L. Bruguière révèle que son pays «était devenu une cible pour les terroristes parce que le GSPC algérien considère Paris comme son ennemi principal et qu’il a accès à un nombre de plus en plus important de jihadistes durcis par la bataille en Irak». Les affirmations du juge sont basées sur des suppositions, assurant par-là «qu’aucune des personnes arrêtées n’a tenté de commettre un attentat». «Nous avons mis des dizaines de personnes sous surveillance car nous pensons qu’elles sont en relation avec les jihadistes d’Irak», a souligné le juge français. La joute électorale pourrait être prise pour cible et c’est pour cela que «le niveau de vigilance a été augmenté». La France a toujours en tête les fameux attentats qui ont frappé Madrid et Londres, et qui ont coïncidé avec des événements particuliers. «Le choix des dates est très symbolique», a fait savoir l’expert en terrorisme. On signale par la même occasion le changement dans les habitudes des candidats à l’Élysée, ainsi que d’autres VIP, d’anciens candidats, les différents ministres, actuels ou anciens... «Nous tenons compte d’une situation dans laquelle nous devons être plus vigilants», a expliqué un responsable au ministère français de l’Intérieur.




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