Algérie

CR7 détrône (enfin) Messi



CR7 détrône (enfin) Messi
Il le voulait, il y tenait vraiment et il a tout fait pour l'avoir. L'image était belle. CR7 tenant entre les mains la plus prestigieuse des récompenses individuelles. Sur l'année 2013, le natif de Madeira était tout simplement irrésistible. Au fil des matchs, on avait l'impression que rien ne pouvait lui résister, rien ne pouvait l'arrêter. Les trois collèges qui ont voté (journalistes, sélectionneurs et capitaines) sont tombés sous le charme d'«El Comandante», son talent indéniable et ses chiffres stratosphériques (69 buts en 59 matchs). Même avec une année vierge en termes de titres, comparé à Messi (2 titres) et surtout Ribéry et son quintuplé avec le Bayern Munich, le Madrilène a pu se hisser sur le trône des meilleurs footballeurs au monde. Une sorte de revanche pour celui qui s'est contenté d'applaudir le lauréat lors des quatre précédentes éditions. Un joueur qui n'a jamais rien lâché comme l'illustre bien sa courbe-buts en constante progression. «Se surpasser», «faire mieux que l'année d'avant», c'était souvent ses mots. Des paroles qui prouvent la force de caractère et l'esprit de gagneur d'un joueur qui a toujours cru en ses qualitésfaisant tout pour atteindre le sommet. Un endroit qui lui va tellement bien. «Je n'ai pas de mots pour décrire ce que je ressens. J'ai consenti beaucoup de sacrifices et je tiens à remercier tout mes coéquipiers du Real Madrid et de la sélection portugaise.» Lorsqu'il a reçu le Graal des mains de Sepp Blatter (président de la FIFA), l'ailier volant était en larmes. Derrière le gros tas de muscles, un homme plein d'humilité et qui a fini par avoir ce à quoi il s'est toujours battu : l'oscar du football. Interrogé lors du gala, Zlatan Ibrahimovic, qui a remporté le Prix Puskas du plus beau but a évoqué le triomphe de celui qui l'a éliminé de la course au Mondial lors des barrages «Je suis très content pour lui. Il le mérite», a déclaré l'attaquant international du Paris Saint-Germain, quatrième du classement final. A 28 ans, le Lusitanien a déjà franchi la barre des 400 buts dans sa carrière. Formé au Sporting Lisbonne, forgé à Manchester United et devenu galactique au Real où il joue depuisl'été 2009, le parcours d'un phénomène qui ne finira sans doute pas d'affoler les compteurs et gratifier les spectateurs de ses gestes techniques déroutants, ses frappes aux trajectoires impressionnantes et sa faim de vouloir faire trembler les filets à chaque fois qu'il en a l'occasion. A côté de Pelé, mythe vivant de la balle ronde internationale et qui s'est vu remettre un Ballon d'Or honorifique pour l'ensemble de sa carrière, le «Don Ronaldo» est entréun peu plus dans la légende.«Je pense que j'ai appris pas mal de choses de mes défaites dans la course au Ballon d'Or les années précédentes.» Ailleurs, on le voit, on peut le constater,l'apprentissage n'a pas de limites. Les leçons et les expériences font avancer et finissent pas faire rêver.Mènent au rêve, vous fait réaliser tous les rêves et laissent bien sûr rêveur. Ce n'est pas le 7e joueur du Real à avoir ce trophée qui a compris le contraire. Une belle leçon de foot, de vie, à tirer.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)