Algérie

CR Belouizdad



Haute voltige, sans filet de secours Les voyants sont au rouge à Belouizdad. Le Chabab est sous la menace directe de la relégation après la défaite (1-2) face au voisin husseindéen. Il a sept matches pour sauver les meubles. Quatre à domicile (USC, CABBA, USM Annaba, MCO) et trois à l?extérieur (CSC, JSK et MCA). Le programme qui attend les Belouizdadis s?annonce difficile, comme le reconnaît l?entraîneur Azzedine Aït Djoudi, contacté hier : « La défaite contre le NAHD a compliqué notre situation. On tablait sur un bon résultat pour nous éloigner de la zone dangereuse, malheureusement nos espoirs ont été déçus. A présent, il va falloir se mobiliser à fond et réaliser un parcours sans faute à domicile. » Plus facile à dire qu?à faire, surtout après la (moyenne) prestation de jeudi à Bologhine. Les Belouizdadis doivent regarder la réalité en face. Le CRB est en danger. L?équipe ne semble pas blindée mentalement pour relever le (grand) défi qui l?attend lors des prochaines journées. Envahie par le doute, elle a du mal à exprimer ses potentialités à l?image des chevronnés Dob et Harkas qui n?ont pas pu tirer le groupe vers le haut devant le NAHD. Le premier a évolué trop loin de la cage d?Ousrir et le second n?a pas pris les commandes du jeu au milieu de terrain, zone dans laquelle lui, Belhamel et Ouslati se sont marché sur les pieds. Le CRB, version fin de saison, ne dégage aucun signe de confiance dans la prise en main de la direction du jeu. C?est juste juste. Sans l?exploit individuel de Dob, réalisé la seule fois où il s?est aventuré dans son couloir, le Chabab n?aurait pas eu la possibilité de marquer un but. Azzedine Aït Djoudi a pris bonne note de la faiblesse de la force de frappe de son attaque qui s?est résumée aux seuls Chache et Rouaïghia, trop esseulés devant pour pouvoir inquiéter le portier nahdiste. Le coach rêve d?un retour rapide à la compétition de Boualem Bouferma dont l?absence (prolongée), pour blessure, pénalise les Rouge et Blanc. Sur ce sujet, le technicien souligne : « Nous allons tout faire pour récupérer Bouferma lors des prochains matches. Il nous manque cruellement. Mardi et mercredi, il s?est entraîné avec le groupe, a couru et frappé le ballon. Je compte l?aligner face à l?US Chaouia. » Ce dernier n?est pas le seul pensionnaire de l?infirmerie. Saâdi Atef, Mekhalfi et le jeune Ziari manquent à l?équipe. Les deux premiers seront opérationnels lors de la prochaine sortie, jeudi face à l?USC, et le troisième effectuera sa rentrée dans deux semaines. Les camarades de Hicham Mezaïr ont sept matches pour sauver la saison. Le moindre faux pas, à domicile, compromettra leurs chances de maintien. Ils sont nombreux les clubs qui se bousculent en bas du classement. Ils font de la haute voltige sans filet de secours. La moindre erreur sera mortelle. Durs, durs sont les temps pour le premier monument du football algérien.


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