Arracher une qualification pour l'une des compétitions africaines serait pour le CRB un cadeau tombé du ciel si l'on tient compte des ratages commis par l'équipe à domicile ces dernières journées face au MCA, l'ESS et le RCA. Sept points au total ont été perdus par les gars de Laâkiba, sept points qui leur auraient permis de concurrencer l'Entente pour le titre où tout au moins composter le deuxième billet qualificatif pour la Ligue des champions. Actuellement, à une journée de l'épilogue, même une qualification en Coupe de la CAF semble hors de portée à moins d'un exploit au stade de Mohammadia face à l'USMH. Toutefois, à Belouizdad, des supporters et proches de l'équipe pensent que le Chabab doit s'estimer heureux d'avoir échappé à la relégation, en prenant en considération le départ calamiteux sous la coupe de Victor Zwunka. Heureusement qu'avec le recrutement de son compatriote Alain Michel, la formation de Laâkiba a pu retrouver la joie de jouer avec à la clé une remontée spectaculaire au classement général. Outre le technicien français qui a trouvé la bonne formule pour débloquer la situation, le mérite revient aux dirigeants qui n'ont pas désarmé et qui ont soutenu leurs joueurs dans les moments difficiles. Pour tous les amoureux du Chabab, l'équipe s'étant métamorphosée sous la conduite de cet entraîneur, il est impératif de le reconduire pour espérer viser haut la saison prochaine. Le maintien de Alain Michel est devenu d'ailleurs un sujet essentiel tant au niveau de la direction du club que celui des supporters. Dans ce contexte, les dirigeants, satisfaits du boulot accompli par le technicien français, ne tarderont certainement pas à entamer les pourparlers. Alain michel va placer la barre très haut, mais cela ne devrait pas constituer un problème pour le président Réda Malek et ses adjoints qui poursuivront leur mission, l'information faisant état du retour de Mahfoud Kerbadj aux affaires du club a été démentie par le concerné lui-même appelé à demeurer à la tête de la LFP. Réda Malek ayant gagné l'estime dans les milieux belouizdadis qui voient en lui le seul dirigeant capable de diriger le club qu'il a soutenu contre vents et marrées. Malek peut se prévaloir d'avoir pu juguler toutes les crises financières qui ont failli mettre en danger l'avenir du club. Toutefois, le boss du Chabab a été catégorique : « Je ne peux pas continuer à financer tout seul le club ». Dans ce domaine, le Chabab reste toujours fragile en l'absence d'un sponsor de grande envergure qui pourrait l'amarrer définitivement à l'ère du professionnalisme. L'autre point qui taraude en ce moment l'esprit des supporters n'est autre que l'effectif de la saison prochaine. « Quelle allure aura l'équipe la saison prochaine », s'interrogent-ils sachant que malgré les efforts des dirigeants pour enrichir l'effectif, certains postes doivent être renforcés. Outre cette donne, quelle sera la position des dirigeants concernant certains cadres qui arrivent en fin de contrat à l'instar de Djediat et et Rebih qui veulent changer d'air'
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Posté Le : 26/05/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Lamine
Source : www.lequotidien-oran.com