Covid et boîte de thon

Le revoilà ce satané Covid que l'on croyait disparu à jamais. Un cas s'est manifesté cette semaine. Il a encore frappé on ne sait où. La localisation de l'agression a été tue sans doute préconçue pour que toute la population soit mise en garde contre une propagation dont la survenue n'est pas à écarter. Le mutisme probablement volontaire a une teinte préventive pour que chacun en tous lieux s'arme de prudence et d'attention. On se rappelle encore avec tristesse, hantise et douleur comment le fléau pandémique s'était déclaré à Sétif il y a plus de deux ans à partir d'un seul cas surgi au c?ur d'un mariage. On sait cependant que ses variants se sont succédé pour qu'il confirme qu'il s'est installé dans la durée.Lui aussi, plus que les autres graves méfaits, sert d'armes à la tyrannie de la nature pour que les individus se détachent de leur indolence et fassent preuve de précautions exigées. Mais la conscience et la raison ne sont pas toujours au rendez-vous.
Au moment où le botulisme emporte un jeune homme de 25 ans après s'être empoisonné avec une boîte de thon, l'impératif de la prévention ne cesse pas d'être répété pour une société où le bon et le mauvais se croisent pour souvent dérouter. A bien les observer, les discordances dans la mouvance sociale sont le résultat d'une culture et d'un état d'esprit. Si faire front à la puissance de la nature est parfois perdu d'avance, des comportements de grands nigauds attitrés perturbent et laissent pantois face à des périls que l'on peut pourtant aisément éviter.
A l'alerte donnée contre le poison de boîtes identifiées de thon, des commerces retors n'ont pas trouvé mieux que de mettre en promotion la provision qu'ils détenaient de la même marque. Crime signé ne pouvait trouver meilleure adresse.
Alors une question se pose. La conscience dépravée chez certains, heureusement peu nombreux, est-elle le façonnage d'une culture ancrée antinomique avec les mesures de prévention recommandées '