Algérie

Covid-19: un tiers de la population mondiale confinée et une économie en berne



Plus d'un tiers de la population mondiale, évaluée par l'ONU à 7,8 milliards de personnes en 2020, est contrainte de rester chez elle comme seule "stratégie opérationnelle" pour freiner la pandémie mondiale du Coronavirus (Covid-19) même si cette mesure drastique est jugée contraignante pour l'économie.Plus d'un tiers de l'humanité s'est désormais retrouvée confinée chez elle après la décision de l'Inde, le deuxième pays le plus peuplé du monde derrière la Chine, de confiner ses 1,3 milliard d'habitants à partir de mercredi face au coronavirus qui sème le chaos et la panique à travers le monde,
"Souvenez-vous que même un seul pas hors de chez vous peut ramener la grave maladie du coronavirus dans votre foyer", a averti dans un discours à la nation le Premier ministre indien, Narendra Modi, dont le pays recense 519 cas de Covid-19, dont 10 morts.
Avec le confinement de l'Inde, ce sont 2,6 milliards de personnes désormais appelées à se cloîtrer chez elles, selon un comptage réalisé à partir d'une base de données d'agences de presse. Cela représente plus d'un tiers de la population mondiale, évaluée par l'ONU à 7,8 milliards de personnes en 2020.
D'après un bilan établi par des agences à partir de sources officielles, plus de 18.000 personnes ont perdu la vie à cause de ce virus et plus de 400.000 cas d'infection ont été diagnostiqués dans 175 pays et territoires.
Au Brésil, où l'on recense 2.201 cas de Covid-19 et 46 décès, les déficiences du système de soins, la pauvreté et l'insalubrité dans lesquelles vit une grande partie de la population menacent d'aggraver l'épidémie dans la première économie d'Amérique latine.
Dans un discours à la nation, le président Jair Bolsonaro a indiqué qu'il faut "maintenir les emplois et préserver l'approvisionnement des familles". Il a en outre accusé les médias de répandre "l'hystérie" face à la pandémie et a affirmé que le Brésil était à l'abri, "grâce à son climat chaud et à sa population majoritairement jeune".
Economiquement parlant, si investisseurs et dirigeants versent dans le "catastrophisme", c'est qu'une fois la pandémie éteinte, l'économie mondiale pourrait ressembler à un champ de ruines, relèvent les experts. Aucune région du globe n'est épargnée par le Covid-19. Usines fermées, rideaux baissés, transports et commerces en berne, "guerre sanitaire aujourd'hui, guerre économique demain".
En Europe, outre le cock-out en Italie, les chiffres sont désastreux. Dans l'Hexagone, près de 80% de l'activité sont déjà touchés. L'Allemagne souffre, l'Espagne sombre. La crise sanitaire débute seulement aux Etats-Unis où Wall street craint un choc d'ampleur.
On parle de 5 à 10% de récession mondiale à mesure que s'étend le confinement. Pour l'Europe, "il est crucial de ne pas rejouer la crise de l'euro 2012".


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