Le projet de couverture de Oued Z'mala-La verdure, connaît un retard considérable qui suscite des interrogations.
Pour mettre fin à cela, et éclairer l'opinion publique locale, le directeur de l'hydraulique, Kellab-Debih Fayçal, a apporté, lors du forum organisé par radio Batna, des éclaircissements et des justifications sur les tenants et aboutissants de ce retard : « Que les gens sachent que ce projet d'envergure a été inscrit au départ dans sa globalité, c'est-à-dire la couverture des deux oueds de la ville, or après étude, une autorisation de programme de 150 milliards de centimes lui a été octroyée. Mais une fois les travaux engagés, la vérité du terrain nous a obligés à reconsidérer le projet. » Abondant dans ce sens, il poursuit : « Au départ, l'étude a été sommaire, ce qui a nécessité une autre plus approfondie, réalisée par un bureau d'étude algéro-suisse avec un nouvel avenant, soumis à la commission centrale des marchés. Ll'enveloppe a été réévaluée à 170 milliards de centimes. » La décision a donc été prise d'opter pour la première tranche de ce gigantesque projet, consistant en la réalisation des travaux de couverture du premier canal Oued Z'mala-La verdure, long de 3 km. « Prévus initialement en 18 mois, les travaux n'ont démarré qu'il y a un peu plus d'une année, COSIDER, l'entreprise réalisatrice met les bouchées doubles pour être au rendez-vous », a précisé notre interlocuteur, qui n'omettra pas d'énumérer au passage d'autres causes et contraintes qui ont participé au ralentissement des travaux, et par voie de conséquence, au dépassement des délais, d'où ce retard dans la livraison du projet tant attendu par les Batnéens. « Je citerai la nature du sol par endroits, et surtout les habitations privées construites en bordure de l'oued, particulièrement sa partie inférieure (quartier La verdure) où COSIDER a eu toutes les peines du monde à avancer dans son entreprise », a-t-il relevé.Quant à l'utilité de ce projet, ô combien vital pour la protection de l'environnement de la ville et la prévention des inondations, qui l'ont toujours caractérisée, Me Kellab-Debbih répondra : « Cet ouvrage va servir d'entonnoir aux eaux pluviales, il jugulera les crues et canalisera le débit de l'eau. Son rôle consistera donc à évacuer les eaux de pluie, rien de plus. » Il rappellera tout de même un autre détail aussi important que significatif : « Cet ouvrage n'a pas été conçu pour le déversement des eaux usées ni pour un quelconque assainissement, car tous les réseaux qui y déversent ont été supprimés. » En conclusion, le DHW de Batna annoncera que le projet sera livré au plus tard fin août ou début septembre : « Si tout se passe bien, cet ouvrage sera réceptionné fin août et toutes les mesures ont d'ores et déjà été prises pour son entretien. » Pour rappel, ce « mégaprojet » dont a bénéficié la wilaya de Batna dans le cadre du programme présidentiel constitue, sans le moindre doute, un gigantesque chantier qui, une fois achevé et livré, changera le visage de la capitale des Aurès et donnera un sérieux coup de balai à son environnement.
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Posté Le : 31/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. N.
Source : www.elwatan.com