Couvercles d'égout : des dalles gigantesques posées comme des obstacles

Regard de chaussées, plaques d'égout : qu'importe le nom qu'on lui donne, ce n'est qu'un couvercle pour fermer cette cavité dangereuse qui se dresse comme un véritable obstacle à la circulation routière, vu sa vocation principalement utilitaire et sécuritaire.La pose de ces couvercles en respect des normes permet non seulement un paysage esthétique, mais aussi éviter les accidents sur la voie publique. On inclut dans ses normes, son poids qui doit rester facile à soulever, une contenance et une construction adéquate de façon à permettre à la plaque de se maintenir en place à chaque passage de voiture. Selon les concernés, la plaque ou le couvercle est composé souvent de fente, pas de béton en totalité, comme c'est le cas, et posé anarchiquement en saillie de façon à constituer un danger permanent. Toute une étude pour calculer même son coût et sa résistance. A Sidi Bel Abbès, spécialement, Sidi Djillali, à proximité de la cité Ennasr, devant les rails, une dalle gigantesque en béton de presque 3 mètres, d'une épaisseur aussi importante que sa longueur, est posée sur une bouche de seulement 1 mètre de diamètre. L'image d'insécurité, de laideur, en plus d'être suffocante s'offre à la vue comme un parjure à la sécurité publique. Combien de voitures ont en payé un lourd tribut. Certains automobilistes se confient et ne pouvant imaginer un tel scandale, considèrent cette dalle posée telle un guet-à-pens par une autorité inqualifiable et irresponsable. Sous d'autres cieux, cet acte serait comparable à un crime contre l'environnement, contre la sécurité publique et même contre l'économie.