Arouj, appelé au secours par les habitants d'Alger, menacés par les Espagnols établis sur l'un des îlots du port, arrive avec ses navires, ses canons et ses troupes. Il se met sans tarder à l''uvre, en pointant des canons en direction de la forteresse espagnole du Penon. Mais bien que corsaire, Arouj ' ainsi qu'en témoignera Diego Haëdo, pourtant Espagnol et ennemi du Turc ' était respectueux du règlement : il ne veut pas déclarer la guerre sans en avertir ses adversaires. Pourtant les Espagnols, comme d'autres Européens tels les Français plus tard, attaquent à l'improviste, bombardant les villes et massacrant les populations. Arouj envoie des émissaires au commandant du fort, avec ce message : «Partez pendant qu'il est encore temps ! Si vous acceptez de partir sans livrer bataille, je vous laisserai partir sains et saufs, avec vos hommes et tous vos bagages, en revanche si vous refusez, il vous arrivera de grands malheurs ! Nous ne pouvons tolérer plus longtemps votre présence sur nos côtes.» Les émissaires sont aussitôt renvoyés, avec cette réponse : «Il n'y a que les lâches qui abandonnent leurs positions. Arrêtez donc vos forfaitures et préparez-vous à la bataille ! Et gare à vous qu'il ne vous arrive ce qui vous est arrivé à Béjaïa !»
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Posté Le : 12/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A Haddadou
Source : www.infosoir.com