Arouj met ses bateaux à l'abri en les mettant sous la garde de son frère Kheyrdin et des soldats dans la tour qu'il a réservée à cet effet. Les soldats restants vont avec lui dans la ville. Cependant, on apprend à Gênes la prise du navire par Arouj. Andrès Doria décide aussitôt d'organiser une expédition punitive. Il veut donner une leçon au Turc qui l'a si souvent défié, mais aussi se faire du butin. Il fait armer douze galiotes et prend la direction de l'Afrique. Il apprend où Arouj garde ses navires et s'y rend : il fait débarquer une partie de ses soldats, attaquant par terre tandis que ses navires suivent. Il compte sur l'effet de surprise pour écraser les Turcs. Kheyrdin est, en effet, surpris et ne peut organiser la défense. «Sabordez les navires ! ordonne-t-il. Il ne faut absolument pas qu'ils tombent entre les mains de l'ennemi !»
Avec les soldats qui sont avec lui, il se précipite à la rencontre de Doria, mais celui-ci, soutenu par ses galères, a vite le dessus. Kheyrdin et ses hommes se retirent dans la tour, mais ils doivent bientôt la quitter. Doria s'en empare et la détruit. Il récupère le navire génois et s'empare de six bateaux de Arouj qu'on n'a pas eu le temps de couler. Sa revanche prise, le Génois retourne chez lui, triomphant.
M. A. Haddadou
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Posté Le : 31/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A Haddadou
Source : www.infosoir.com