Algérie

Coutumes & Traditions Hommes et femmes d'Algérie Sidi Boumedienne (X)


Béjaïa, c'était aussi une ville où s'étaient installés de nombreux andalous, ce qui réjouissait beaucoup Chou'ayb ; heureux de retrouver des compatriotes. On vient le solliciter pour donner des cours mais il refuse : «Je veux me consacrer entièrement à la dévotion, dit-il, je ne peux supporter la foule, je veux vivre dans la solitude.» Mais voilà qu'un étudiant fait un rêve où il est ordonné au mystique d'enseigner. «Maître, je vous ai vu refuser d'enseigner, mais voilà qu'une voix vous ordonne d'entrer dans la mosquée et faire un cours. Alors, vous êtes entré et nous vous avons écouté, émerveillés par votre science !» Croyant à la force du rêve, Chou'ayb décide de répondre à l'appel. Si son enseignement lui attire des foules, il provoque l'hostilité des juristes, les foqqaha, qui s'attachent à la lettre au Coran et rejettent les doctrines mystiques. C'est ce qu'affirme, en tout cas, Ibn Arabi, un autre fameux mystique andalou, qui semble avoir rencontré Abu Madyan et même avoir été son disciple. Son enseignement était basé sur le scrupule et l'humilité. Comme d'autres saints, tels que Sidi Lh'alwi de Tlemcen ou sidi Abdelkader al-Jilani de Bagdad, il s'habillait comme un mendiant et refusait les honneurs.
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