Algérie

Coutumes et Traditions d'Alger



Coutumes et Traditions d'Alger
Cette Rubrique survole les Coutumes, les Traditions et la Vie Quotidienne à Alger et ses environs. [ Par ordre alphabétique ]

â–º Achoura : Le jour de Achoura est le dixième du mois de Mouharram. Achoura commémore
la mort de Hussein Ibnou Ali Ibni’ Abi Talib, tué par les troupes Omeyyades. [ Lire aussi l'article
d'un de nos visiteurs: Hassane ]

â–º Aïd El Mouloud : Commémore la naissance du prophète Mohamed.

â–º Awal Mouharem, « Ras el-aâm » : Fête religieuse, premier mois de l’année islamique, L’ère
musulmane débute de l’exode du prophète Mohamed de la Mecque vers Médine. Cet exode «
el hidjra » marque le début de l’ère nommée Hégire. Elle commença entre le 22 et le 24
septembre de l’an 622 aprés J.-C.(Rabii el awal), date qui fut avancée par le Calife Omar au
vendredi 16 Juillet 622 aprés J.-C pour la faire coïncider avec le 1er jour de l’Année lunaire,
date de l’exode.

â–º Bijoux :
-El Khamssa, ou main de Fatma qui protége les mères et leurs enfants, utilisée le plus souvent
en pendentif.
-El Kolkhel, un anneau de pied qui peut peser plusieurs kilogrammes, avant il était considère
comme un symbole de chasteté.
-L’Ahdayed, sont des bracelets en argent très larges.

â–º Chaâbi : Musique citadine, musique populaire, musique qui raconte les joies et les peines
des algériens. C’est les YousYous des femmes, mêles aux chants des célèbres : El Hadj
Mohamed El Anka, El Hachemi Guerouabi, Abdelkader Chaou, Amer Ezzahi, AbdelMadjid
Meskoud…

â–º Chachiya : a la forme d'une toque basse, portée en guise de coiffure.

â–º El Aïd Al-Adha : Fête religieuse, fête du sacrifice, fête consacrée à la mémoire d’Abraham
qui accepta d’immoler son fils. La Fête est célèbrée le dixième jour du mois du pèlerinage (el
hadj), par les pèlerins (el hadjedj) et par ceux qui restent chez eux. Commémoration du
sacrifice imposé par dieu sur le prophète Abraham. Chaque famille achète un mouton qui sera
sacrifié.

â–º El Aïd e’Sghir : Aïd Al Fitr : Célébration de la fin du mois sacré de Ramadan (voir
Ramadan), marqué par la prière a la mosquée, par l’échange de vœux et par la dégustation
de gâteaux lors des visites familiales.

â–º El Adane: " Allah est le plus grand! Il n'y a de Dieu qu'Allah, et Mohamed est le prophète
d'Allah, Venez à la prière!, venez au salut!" Ceci est l'appel à la prière dite par el Moueddine à
partir de son Minaret.

â–º El Barnous : El Barnous aurait ete introduit avec l’avènement de l’Islam. Morceau de laine,
habituellement de couleur sombre, il était aussi bien connu des arabes que des berbères. Du
simple vêtement rural, il deviendra une tenue de cérémonie. D'autres (lotfi Hakimi) disent que
le burnous n'a pas été introduit à l'avénement de l'Islam. C'est là un habit faisant partie
integrante du costume originel berbère. N'est-ce pas Ibn Kahldoun qui disait : El amazigh, awil
barba, haliqy rrou'ous, labisy' el birnous, akily' el kouskous (les amazighs, ou les berbères, ont
le câne rasé, portent des burnous et mangeurs de couscous).
Que ce même mot, burnous, du berbère ABRNUS, arabisé El BIRNOUS, donnera son nom aux
Pyrennées : El Baranis. en effet, à l'arrivées des soldats musulmans partis à la conquête de
l'Europe, la vue de ces montagnes coiffées, drappées d'un manteau de neige les fit penser au
burnous de nos ancêtres, d'où leur nom actuel.

â–º El Fouta : La femme l’utilise principalement pour couvrir ses jambes. Certains disent que
ses origines remontent aux temps des Phéniciens. Foulard de soie, habituellement porté sur le
seroual par une ceinture « Lamhezma ». De nos jours, El Fouta est portée principalement
dans les Hammams. [lire la suite en cliquant ici]

â–º El Haïk : Mélange de soie et de laine, Symbole de pudeur, El Haïk à l’aspect d’une robe
longue qui couvre la femme dans sa totalité passant par les épaules et fixé à la taille par l’
élastique du seroual. Une partie du Haïk couvre les cheveux. Autrefois, il permettait à la
bourgeoise de se démarquer, aussi servait de protection contre le mauvais œil, il cachait la
silhouette de la femme ainsi que ses bijoux. Durant la colonisation française, il jouait un très
grand rôle dans la lutte des femmes algériennes ; elles dissimulaient les armes sous le Haïk,
défiant l’oppression de l’armée française.

â–º El Hammam : Equivalent du Bain Maure, lieu de détente et de rencontre, El Hammam est
tout un Art ! Outils nécessaires : el kassa (un gant rugueux), el fouta, sandales en plastiques,
serviettes, e’tassa. Les femmes s’y rendent habituellement aprés 10 heures du matin jusqu'à
la fin de l’après-midi. Les hommes tôt le matin ou bien le soir. Apres avoir bien transpirer, on
se frotte la peau avec el kessa pour se débarrasser des cellules mortes, on peut aussi louer
les services d’un kiyasse ou d’une kiyassa qui non seulement nous frotte, mais aussi nous
offre un massage unique en son genre. Aprés cela, on quitte la salle principale vers une autre
plus fraîche pour reprendre les esprits et se laver entièrement.

â–º El Henna : [Lawsonia Inernis] Plante qui peut atteindre une hauteur de plus de 6 mètres
avec des fleures de couleurs roses et blanches, connue plus chez les arabes, les indoux et les
africains. Utilisée comme produit de beauté ou comme colorant naturel. En forme de poudre,
liquide ou colorant pour les cheveux, El Henna est aujourd’hui connue à travers le monde
entier avec l’avènement du phénomène Tatouage chez les jeunes occidentaux. Aussi plante
médicamenteuse, El Henna aurait des propriétés anti-hémorragiques, anti-cancéreuses et anti-
inflammatoires. Lawsonia Inernis.

â–º El Koheul : Utilisé plus par les femmes pour son côté esthétique et mystique, El Koheul
(sulfure d’antimoine) est connu chez tous les peuples arabes. Son usage, d’aprés certains
écris était recommandé par certains médecins arabes pour sa propriété anti-inflammatoire. De
nos jours, les femmes l’utilisent pour teindre le bord de leurs paupières intensifiant ainsi la
profondeur de leur regard.

â–º G'nidra : Petite gandoura, petite chemisette.

â–º H'zam : Large bande de couleur blanche, sert à maintenir le pantalon (seroual).

â–º Karakou : [Alger], costume traditionnel porté par les femmes, élaboré dans des étoffes avec
des fils d'or et d'argent [fetla & medjboud]. [lire la suite en cliquant ici]

â–º Maharma : Type de foulard, multicolore, coiffant la gente féminine.

â–º Nouba Sika : Patrimoine musical connu surtout par les habitants d’Alger et de Tlemcen.
Musique Andalouse.

â–º Ramadan : Durant le mois lunaire du Ramadan, le croyant doit s’abstenir de manger, de
boire, de fumer et d’avoir une relation sexuelle, du lever au coucher du soleil. Période de
rapprochement et de réconciliation, période de réflexion, de prière et d’expiation. Sont
dispensés du jeûne : les malades, les femmes enceintes, les nourrices, les voyageurs et les
combattants. Les soirées sont consacrées à la prière et à la lecture du Coran.

â–º Raï : Genre musical originaire de l’ouest algérien, chanté dans les années 30 par des
chioukhs et des chikhates, et repris par des jeunes chanteurs.

â–º Stah: Ou Terrasse, constitue la partie haute de la maison, un lieu de détente où l'on aime
prendre le café, les femmes spécialement, adorent y aller pour discuter avec les voisines.


Salem
Bachir Kemini - .... - Batna, Algérie

27/07/2016 - 305548

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