Algérie

Course serrée au FLN



Course serrée au FLN
La décision prise par Amar Sâadani de soumettre tout, y compris la désignation des vices-présidents, au vote des députés, lors d'une séanc qui se tient aujourd'hui à l'APN, n'a pas eu comme effet de faciliter l'opération. Chargé de superviser et de préparer cette opération, le chef du groupe parlementaire du FLN Djemai, refuse de donner un chiffre sur le nombre de candidatures déposées par ses députés. « Le SG du parti a toute latitude de céder une partie de ses prérogatives et de décider de tout soumettre au vote. Ce n'est pas contraire aux règlements en vigueur. Jeudi est un grand jour pour le FLN qui va prouver, encore une fois, que c'est un parti qui respecte les règles de la démocratie », a-t-il déclaré en marge des travaux de l'APN.« Je ne peux pas me prononcer sur le nombre exact de candidatures déposées car, nous n'avons pas encore fait le décompte. Ce qui est certain c'est que l'opération prend fin mercredi à 10h (hier : ndlr) », a-t-il ajouté. Cette opération est donc soumise à un grand travail de coulisse où les tractations vont bon train pour les 27 postes à pourvoir. La course est très serrée pour les postes de vice-président. Maintenant que la désignation par le SG du parti est annulée, les députés aspirent à occuper ce poste. « Le groupe A est le groupe de la mort. Il y a une forte concurrence et une pression terrible. Les candidatures affluent de toutes les régions, le nombre est très élevé », affirment des députés. On avance une trentaine de candidatures pour les cinq postes à pourvoir. Les avis sur le mode de vote diffèrent.Si certains estiment que cela est dicté par les règles de la démocratie, pour d'autres, il y a nécessité d'établir des critères pour la candidature à ces postes. « Il ne faut pas oublier qu'il s'agit des personnes qui vont représenter le président de l'APN. Il faut donc penser à établir des critères pour les candidats », ont-ils avancé. On trouve, entre autre, dans le groupe A, Dalia Ghania, députée de Blida qui avait dénoncé, l'année dernière, son éviction par le chef du groupe parlementaire de ce poste qui lui revenait de droit à l'issue de la séance de vote, Salima Athmania et Amel Daroua qui ont déjà occupé ce poste.Pour les hommes, les candidatures dépassent la dizaine pour les régions du centre, de l'est et de l'ouest. Elles ne sont que trois pour la région du sud. Les noms de Djamel Bourras, Abdelkader Haddouche, El Korchi, Bousbâa, Madi, Kihil, Baha Eddine Tliba, sont avancés.Les postes de président des commissions connaissent aussi le même engouement. Quelque 70 dossiers de candidature ont été déposés dont quatorze du centre, seize de l'est et dix-neuf de l'ouest. La course est moins serrée pour les postes de viceprésidents des commissions où seulement sept candidatures sont recensées et pour les rapporteurs. L'élection d'aujourd'hui remettra sur la table le conflit interne au FLN entre les pro-Sâadani et ses opposants. Les yeux seront braqués sur le vote par procuration des députés qui se trouvent encore sur les lieux Saints de l'islam dont le nombre avoisine la vingtaine.




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