Un mouvement de contestation dans le milieu scolaire, notamment dans les lycées, qualifié par les professionnels, les syndicats et les organisations des parents d'élèves de « douteux et inquiétant», s'est traduit par la désertion des cours et des rassemblements d'élèves devant les établissements, empêchant parfois ceux qui veulent se rendre à l'intérieur d'y accéder. Le motif de la contestation serait lié aux cours particuliers et la surcharge des programmes et des horaires.
Des éclaircissements et des assurances ont été rendus publics mardi par le ministre de l'Education, Mohammed Seghir Sadaoui, qui a précisé que son département n'avait pris aucune mesure d'interdiction des cours de soutien et qu'il était, plutôt, soucieux de préserver la concentration des élèves durant l'année scolaire. « Il est de notre devoir de préserver la concentration et la stabilité de nos enfants, d'autant plus que nous sommes au milieu de l'année scolaire. Tout projet visant à organiser ces cours doit être participatif », a-t-il assuré. Sur la question de la révision et l'allègement des programmes, le ministre de l'Education a affirmé que cette démarche « s'inscrit dans le cadre de l'approche du ministère, en application du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à intégrer le sport scolaire et les activités culturelles pour les soulager ».
Posté Le : 23/01/2025
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : se rebiffer pour recouvrer toute sa souveraineté ...
Source : www.lequotidien-oran.com