Les cours de soutien dispensés pas des enseignants aux élèves devant participer aux examens de fin d'année ne cessent de prendre de l'ampleur et de susciter un engouement certain aussi bien chez les élèves que leurs parents. Ce rush sans précèdent sur ces cours payant a pour origine plusieurs facteurs qui en disent long sur l'état de déliquescence que subit l'école Algérienne depuis l'avènement de l'école dite fondamentale. A voir le nombre impressionnant des élèves qui reçoivent ces cours de soutien payés à un prix fort. L'on est en droit de croire que la qualité des études enseignées au sein des écoles publiques est mise en cause, une qualité jugée médiocre traduite par une chute vertigineuse du niveau d'instruction, tous paliers confondus de l'enseignement. Cette régression instructive est expliquée par la surcharge des classes et des programmes scolaires, ainsi que par la qualité des enseignants. Les élèves qui poursuivent ces cours obtiendraient des mentions allant de « bien jusqu'à très bien ». Par ailleurs, ces cours sont parfois pourtant donnés dans des lieux qui ne répondent pas aux normes éducatives, mais personne ne semble s'en soucier. Un professeur de maths qui pratique ces cours, nous a confié que lorsque les élèves sont en classe, le temps ne leur permet pas de faire des séries d'exercices. Ces cours de soutien les aident à reprendre confiance en soi, car ces élèves ont besoin d'être assurés pour aspirer à de meilleurs résultats. En conclusion, ces cours payant sont devenus un vrai casse-tête pour les parents qui sont astreints à débourser chaque mois, des sommes faramineuses afin d'aider leurs enfants à réussir leurs examens de fin d'année. C'est à se demander si ces cours dits de soutien sont-ils un constat d'échec de l'école algérienne ou un vice à la mode que tout chacun doit faire, ou tout simplement un fond de commerce faisant fi de la noble mission assignée aux enseignants'
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Posté Le : 16/10/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Tayeb Bey Aek
Source : www.reflexiondz.net