Algérie

COURRIER DES LECTEURS «Si le gouvernement a changé d'avis…»


Je suis absolument effaré à la lecture de votre article paru dans votre édition de ce jour ( le Soir d'Algérie du 8 novembre 2011) signé par Djilali Hadjadj et relatif aux augmentations des retraites promises par le président de la République, peu de temps après la tripartite ou si vous préférez la bipartite, car le syndicat FNTR et l'UGTA étaient là uniquement pour le faire-valoir.
Votre rédacteur ne semble pas faire la part des choses entre la réponse du ministre des Finances à la question des députés qui souhaitaient voir les pensions inférieures au SNMG alignées sur le minimum national garanti. L'augmentation promise par le président de la République est une dépense qui sera prise sur le budget de l'Etat et je pense que le ministre des Finances ne peut pas s'opposer à cette décision sauf s'il a l'intention de quitter le gouvernement. De son côté, le ministre du Travail a indiqué par la voix de son directeur général de la Sécurité sociale lors de son passage à la Chaîne III de la Radio nationale que la commission issue de la tripartite sur instruction du Premier ministre a fini le dossier de l'augmentation et a même avancé des taux de 20% à 30% (cf. Votre confrère Echourouk en langue arabe), et qu'il devait présenter impérativement le dossier au Conseil des ministres avant le 15 novembre 2011. Les lecteurs de votre journal et ils sont nombreux se demandent à la lecture de votre page spéciale retraite de l'édition précitée si le gouvernement a changé d'avis et donc l'instruction du président de la République est nulle et non avenue ' Si tel est le cas, vous devez informer précisément vos lecteurs. En ce qui concerne l'abattement de l'IRG pour les retraites supérieures à 40 000 DA brut, soit à peu près 40 000 retraités, c'est vrai que le gouvernement refuse de faire cet effort pour les retraités, mais par contre il a consenti des efforts plus conséquents à destination du patronat et parmi les effacements consentis figure justement une tranche de l'IRG qui apparaîtra à la comptabilisation par les PME sur leurs bilans de ce fameux cadeau de l'Etat. Le gouvernement a certainement oublié que les investissements réalisés par le patronat avaient fait l'objet d'exonération pendant au moins 4 ans après l'entrée en production, à la fois de la TVA, des charges sociales, et de l'IRG encore. Peut-être que le gouvernement actuel sentira l'effet de cette mesure sur le poids potentiel des partis dont les membres du gouvernement sont issus lors des prochaines législatives. Les retraités se souviendront quant à eux que la tripartite était composée des représentants du FLN-RND et ex- Hamas. Meilleures salutations.
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