Algérie

COURRIER DES LECTEURS



COURRIER DES LECTEURS
Lettre ouverte au président de la République d'un fils de chahid…
J'ai suivi avec beaucoup d'attention la lecture de la lettre que vous avez adressée aux congressistes de l'Organisation nationale des moudjahidine.
Dans le cadre de la loi du moudjahid et du chahid, vous avez dit que l'Etat a tout fait pour que tous les moudjahidine et les ayants droit mènent une vie décente. D'un côté, permettez- moi, Monsieur le Président, de porter à la connaissance de Votre Excellence que des fils de chahid retraités avant 2008 n'ont pas encore bénéficié des deux catégories salariales prévues par la loi en vigueur, contrairement à leurs collègues en activité qui en ont déjà bénéficié depuis cette date. Chose que le décret en question a omis de mentionner. D'un autre, il existe des veuves de chahid qui, non seulement, ont été dépossédées de leurs retraites complémentaires pour quelques euros, mais ont été aussi invitées à payer des trop-perçus. Par conséquent, elles se sont retrouvées dans une situation socioéconomique très difficile. Dans l'attente d'une réponse favorable, recevez, Monsieur le Président, l'expression de mes meilleurs remerciements.
S. Merouchi, Batna
…Et de retraités de Boumerdès
Nous nous permettons de nous adresser à votre haute bienveillance, en premier lieu pour vous remercier d'avoir ordonné l'augmentation exceptionnelle des pensions de retraite (dégressive de 30%) à la charge du Trésor public, et aussi de vous renouveler et rappeler nos revendications qui sont les suivantes : l'indexation de nos retraites actuelles, selon le poste de travail ou la fonction exercée corrélativement avant d'être touchés par l'âge légal de départ à la retraite ; une augmentation de 30% avec prise en charge, par la CNR et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008 au même titre que toutes les augmentations accordées aux personnels des administrations et autres secteurs d'activité ; une allocation de la femme au foyer correspondant à la moitié du SNMG ; une retraite complémentaire (à prélever sur les cotisations des mutualistes, comme cela se pratique dans de très nombreux pays), alors que chez nous, cet argent est dilapidé par des dépenses dispendieuses pour ne pas dire plus. Dans un autre registre, nous nous permettons de vous demander instamment de faire dénoncer, par qui de droit, la convention qui lie la CNR avec la Caisse de retraite de France. Par ailleurs, nous vous demandons de bien vouloir ordonner aux instances concernées de rechercher les mécanismes réglementaires pour que cette même CNR puisse recouvrer les sommes qu'elle avait avançées — injustement — pour couvrir les frais engendrés pour la régularisation de l'affreuse retraite dite proportionnelle. Monsieur le Président, nos revendications étant légitimes, nous formulons l'espoir de vous voir ainsi que vos collaborateurs prendre rapidement les décisions qui s'imposent, pour nous prouver que nous sommes considérés au même titre que tous les travailleurs, les fonctionnaires et autres hauts cadres lesquels ont bénéficié d'augmentations substantielles. Nous espérons que nos présentes revendications soient prises en charge, faute de quoi aucune décision n'aura été prise au 1er mai (Fête du travail), un mouvement de désobéissance avec sit-in sera engagé par tous les retraités. Veuillez agréer, Monsieur le Président nos remerciements distingués.
Affiliations à répétition pour des assurés sociaux du BTPH
Nous avons l'honneur de vous exposer une situation qui a lésé bon nombre d'employés. A cet effet, nous vous résumons la situation en question. Nous sommes un groupe d'employés permanents d'une entreprise spécialisée dans le BTPH et la maintenance industrielle, dont le siège social se trouve à Alger. Nous travaillons en déplacement (au centre, à l'est, à l'ouest et au sud) et à chaque fois qu'on est affectés d'une région à l'autre, nous sommes obligés de fournir de nouveau un autre dossier pour notre affiliation à la Cnas de la zone de notre nouvelle affectation ! Or, nos numéros d'immatriculation sont les mêmes depuis notre première affiliation. Notre question est la suivante : que prévoit la réglementation pour notre cas ' Vu que nous sommes affiliés à la Cnas pratiquement de l'ensemble des wilayas d'Algérie, cette situation nous pose problème pour l'utilisation de nos cartes Chifa à notre profit ou au profit de nos familles (conjoint et enfants) sachant bien que cette carte n'est pas valable hors wilaya de sa délivrance.
Un groupe de travailleurs
REPONSE : Il y a une seule affiliation à faire, et vos droits d'assurés sociaux sont les mêmes dans tout le pays. Pour ce qui est de l'utilisation de la carte Chiffa, effectivement, un des inconvénients majeurs, c'est qu'elle soit limitée à la wilaya de résidence pour le bénéfice du tiers payant.
Hormis le montant minimum, les pensions de retraite ne sont pas indexées sur le SNMG
Depuis quelque temps j'ai relevé à travers certains écrits insérés dans la page «Le Soir Retraite» que les pensions des anciens cadres dirigeants seraient indexées sur le SNMG et évolueraient en fonction de chaque relèvement de ce dernier. En 1998, à mon départ à la retraite, ma pension avait été calculée sur la base de la moyenne des salaires des 5 dernières années, alors que j'avais exercé en qualité de cadre dirigeant au sein d'une EPE avec un salaire égal à 6 fois le SNMG, et a évolué en fonction des taux d'augmentation arrêtés par la tutelle chaque année. Pouvez-vous, s'il vous plaît, confirmer ou infirmer l'information relevée ci-dessus et éventuellement les références des textes y afférents '
A. M., Alger
REPONSE : Les pensions de retraite ne sont pas indexées sur le SNMG, mais au niveau des entreprises publiques sous tutelle des SGP, ce sont les salaires des cadres dirigeants (du moins la partie fixe) qui sont indexés sur le SNMG. Pour rappel, et selon la loi relative à la retraite, seul le montant minimum des pensions de retraite est proportionnel au SNMG (à hauteur de 75% pour les retraités non moudjahidine, et 2,5 fois le SNMG pour les retraités moudjahidine).




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