Algérie

Courrier des lecteurs



Courrier des lecteurs
Plainte pour abus et attitude méprisante de la CNRLettre à Monsieur le Directeur de la CNR Alger Ouest, Chéraga. «C'est avec force que je me permets d'attirer votre attention sur les dérives graves, dont se sont rendu coupables, de par leurs comportements zélés, les préposés aux guichets de réception en charge des doléances, voire des préoccupations des retraités. A l'effet de vous permettre d'apprécier, à sa juste mesure, les contours de cet incident, il convient de signaler que je me suis présenté le 20 février 2014 à 14h 30 précises auprès de vos guichets pour apporter, dans mon dossier de retraite, une rectification à mon nom, dûment appuyée d'un extrait de naissance récent n°12.Quelle ne fut ma surprise de voir ma demande carrément essuyer un refus par le préposé au guichet, en l'occurrence M.'djenadi, au motif que ladite rectification n'est concrètement concevable que sur production d'un jugement. Cette exigence est dénuée du bon sens, dès l'instant où toute rectification devant s'opérer sur l'état civil, à l'instar des extraits de naissance, est faite inexorablement sur la base d'un jugement. Il est donc évident de se poser des questions sur l'utilité de produire à nouveau ce document, si ce n'est au contraire une pratique pour entretenir ce fardeau de la bureaucratie combien déjà pesante sur le quotidien des citoyens. Pour ce faire, ce dernier me dirigea vers son collègue (se situant au premier guichet à partir de la gauche) au regard déplaisant, me tenant avec une pointe de mépris les propos suivants?: «nous, on trime pendant huit heures.» De prime abord, le mis en cause n'a pas apprécié d'être dérangé , et la solidarité, dans de telles circonstances, semble fonctionner à plein régime entre collègues. Ma détermination à ne pas abdiquer n'a pas été de son goût, au point de me narguer et m'orienter de plus belle vers le chef de service qui n'était guère accessible, d'où j'étais contraint de prendre mon mal en patience. Après une attente d'environ 20 minutes, je me suis adressé une fois de plus à ce faiseur de bureaucratie qui me rétorqua avec arrogance que je n'avais qu'à patienter. Sur ce, je n'ai pas manqué pour autant de lui rappeler que je ferai en sorte que la Direction générale soit mise au courant de ce genre d'attitudes. Fort de son impunité, il n'a pas lésiné un instant pour m'assener des propos tels que : «Ma dire walou.» (Vous ne ferez rien). Il va sans dire que le comportement rebutant de cet individu est loin de répondre à l'éthique de la profession et de l'attitude exemplaire que devrait avoir tout employé au sein d'une institution publique respectable et respectée de la dimension de la CNR. Cette manière d'agir ne fait que nourrir un climat de terreur administrative si cette personne n'était pas rappelée à revenir à de meilleurs sentiments et surtout de tempérer ses ardeurs. Il me paraît tout à fait légitime de s'interroger sur le calvaire qu'endurent quotidiennement les retraités sans défense devant de tels dérapages.A l'heure où les pouvoirs publics mènent une lutte implacable pour mettre un terme à ce fléau qui gangrène la société, ces spécimens d'un genre nouveau et aux mentalités sclérosées ne trouvent pas mieux que d'empoisonner la vie des paisibles retraités. Toutefois, je demeure à votre entière disposition si le besoin se faisait sentir pour, à la fois identifier ces individus et procéder à une confrontation éventuelle. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes salutations distinguées.»A. MohammediL'ordonnance 97-13 du 11 mai 1997 injuste envers le travailleur algérienSuite à l'article paru dans le journal Le Soir d'Algérie du 4 février 2014 «Retraite anticipée : une mesure «exceptionnelle», selon le gouvernement, je voudrais apporter des précisions et démontrer que l'ordonnance 97-13 du 11 mai 1997, complétant la loi 83-12, est injuste envers le travailleur algérien. Les personnes ayant effectué leur service national et qui n'atteignent pas l'âge de 60 ans sont sanctionnées à deux reprises par rapport à ceux ne l'ayant pas effectué : deux années de salaire non perçus et deux années de retraite non comptabilisées. Les personnes âgées de 60 ans arrivent généralement avec plus de 32 années de travail donc n'ayant pas besoin des deux années du SN. Cette loi, au lieu d'encourager les jeunes à effectuer leur service national, les incite à être des insoumis, elle ne devrait être appliquée que pour les personnes ayant commencé le travail après 1997, vu que la loi ne peut être rétroactive. La conjoncture économique de l'Algérie de 1990 est différente de celle de 2014. Aussi, une nouvelle ordonnance annulant celle de 97-13 serait la bienvenue pour le travailleur algérien et que justice soit la même pour tous.M. K., Alger«Non, les soins médicaux en Algérie n'ont jamais été gratuits»A travers ce quotidien que j'appelle «la voix des sans-voix» et son équipe qui mérite toute notre reconnaissance, et pour laisser de la place à d'autres lecteurs qui sont nombreux à extérioriser leurs tourments vis-à -vis de ce système de la sécurité sociale dans notre pays, je résume mes observations comme suit :Lors de la visite du Premier ministre dans la wilaya de Djelfa, comme j'ai l'habitude de suivre le journal télévisé du 20 heures, à l'entendre dire que les soins médicaux sont dispensés gratuitement grâce à la carte Chifa, moi je dis non, les soins médicaux en Algérie n'ont jamais été gratuits du moment que toutes les masses salariales, retraités, pensionnés, etc., subissent la retenue sécurité sociale. Cela traduit que ces fameux soins sont payés par les citoyens et par leurs cotisations sécurité sociale ;2) au 1, j'ajoute le paiement par le pauvre citoyen du tarif de référence qui reste à sa charge ;3) aux 1 et 2, s'ajoutent également les frais des produits médicaux non remboursables aussi à la charge du pauvre citoyen ;4) aux 1, 2 et 3 s'ajoutent les frais des honoraires médicaux payés aux praticiens et le très faible taux de remboursement par les services de la Cnas.Je dis merci pour ce drèle de système de soins gratuits et de la sécurité sociale en Algérie. Avec mon état d'esprit social et ma sensibilité.




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