Algérie

Courrier


 Mme Aït Mohand (Alger)  Depuis mon affectation en tant qu?enseignante de tamazight au collège Abou El Kacem Chabi d?Alger-Centre (commune de Sidi M?hamed), je rencontre des difficultés. A ce jour, depuis 2004, aucun espace n?est réservé à tamazight dans les registres de classe. Ce qui n?est pas le cas des autres matières. Au niveau de cet établissement, la feuille d?émargement des enseignants n?a jamais concerné le prof de tamazight. Je n?ai pas bénéficié de ma dotation en outil de travail : guide et programme. Mère d?un enfant en bas âge et habitant la wilaya de Boumerdès, je me trouve avec une double contrainte : récupérer mon bébé très tard dans la soirée et travailler toute seule dans l?établissement les lundi après-midi. Des retenues sur salaire injustifiées et inexpliquées sont défalquées par le directeur. Les seules absences remontent à ma période de grossesse. La dernière hostilité en date : donner congé aux élèves pour les cours de tamazight du 20 au 26 octobre 2007. Le directeur m?a proposée à la surveillance d?un concours qui a lieu au lycée Omar Racim Alger. Sachez Monsieur que je souffre le martyre. Réponse :  Cette situation vous met dans l?obligation de faire valoir vos droits. Tamazight est une discipline qui en théorie ne doit souffrir d?aucune discrimination. Saisissez votre inspecteur. Il saura trouver la solution. Ne vous découragez pas.  Mme B. L (Télemly, Alger)  Je vous écris pour vous relater une scène insupportable. Mon enfant est élève en 1re année de collège. Son enseignante de mathématiques le harcèle pour qu?il aille prendre des cours de soutien chez elle. Je suis allée la voir pour lui dire que mon fils est très bon dans cette matière et qu?il n?a pas besoin d?une surcharge de travail. Résultats : elle lui donne à chaque fois de mauvaises notes et elle le raille devant ses camarades de classe. Je suis allée jusqu?à lui proposer de lui remettre la somme exigée pour ces cours de soutien sans qu?il les prenne. Je n?en peux plus, mon fils aussi. Réponse :  Vous n?êtes pas la seule dans ce cas. La ville d?Alger est gangrenée par ces pratiques immorales. Ici dans cette rubrique, nous avons à maintes reprises dénoncé ces pseudo enseignants qui font du commerce sur le dos de leurs élèves. Vous savez madame, ces pratiques ne cesseront que le jour où les parents comprendront que le surcroît de travail ne favorise pas l?épanouissement de leurs enfants. Et surtout qu?ils cessent d?angoisser devant l?éventualité d?un échec. Positivez le travail de l?enfant, lui faire confiance : voilà les clés pour le motiver. Toutefois, il reste que des mesures radicales sont nécessaires et indispensables : tant au plan des sanctions qu?aux niveaux pédagogique et organisationnel. C?est là un autre débat.
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