Algérie

Cour d’Oran, cérémonie d’installation de 32 nouveaux magistrats



5 affaires relevant du pôle juridique sont en instruction Trente-deux magistrats, parmi lesquels on compte douze femmes, ont été officiellement installés hier. La cérémonie d’installation s’est déroulée au niveau de la cour d’Oran. En cette circonstance, on notera la présence du wali d’Oran de même que celle des autorités locales et militaires, à savoir le représentant de la gendarmerie, ainsi que des magistrats représentants les tribunaux et la cour d’Oran. La présidence de la cérémonie a été représentée par Ferdi Abdelaziz, alors que le parquet général a été représenté par le premier procureur adjoint, en l’occurrence M. Mellah. Il s’agit, en effet, de la sortie de la seizième promotion de l’école nationale de la magistrature. «Ces magistrats, expliquera le président de cette cérémonie, seront installés au niveau des tribunaux que compte Oran». Précisons toutefois que c’est le tribunal d’Oran qui a bénéficié du plus grand nombre. A savoir treize magistrats dont neuf de siège et quatre du parquet. Par ailleurs et en marge de cette cérémonie, le président de la cour d’Oran, en l’occurrence M. Medjati, est revenu lors d’une intervention avec la presse sur la sortie de cette promotion, expliquant que ces derniers, les magistrats de cette promotion ont bénéficié d’une formation de spécialisation qui a duré trois ans. Leur installation va être d’un grand apport sur le plan intellectuel, même si le domaine de la pratique leur échappe dans un premier temps. Tout comme il précisera également que l’on va vers la spécialisation du magistrat, «Le temps du magistrat-encyclopédie, dira notre interlocuteur, est révolu». Concernant toujours la spécialisation de ces magistrats, notre interlocuteur expliquera qu’outre les formations faites à l’étranger et qui ont eu lieu au niveau de plusieurs pays européens, notamment en France, en Belgique et en Espagne, des formateurs étrangers s’étaient déplacés en Algérie pour assurer leur formation. Précisons que cette dernière a également touché les magistrats déjà en activité. «Cette formation, ajoutera notre interlocuteur, ne se limite pas uniquement à ces stages. Les échanges entre magistrats de pays différents est également d’un grand apport pour le magistrat algérien, d’où l’importance des jumelages». Il citera, à titre d’exemple, celui élaboré entre la cour de Bordeaux et son homologue d’Oran. D’un autre côté et cette fois-ci concernant le pôle juridique, dernièrement inauguré par le ministre de la justice et Garde des sceaux, à savoir M. Tayeb Bélaïz. M. Medjati dira qu’à l’heure actuelle, on compte cinq affaires relevant de ce pôle qui sont déjà en instruction au niveau de ce dernier. Rappelons que l’ouverture de ces pôles s’inscrit dans le cadre de la convention internationale ratifiée par l’Algérie. Cette dernière impose aux pays membres à légiférer et à installer des structures spécialisées. Les pôles juridiques ont aussi une extension territoriale, ainsi la compétence territoriale du procureur peut être étendu par voie réglementaire et il peut donc intervenir, particulièrement dans les affaires relatives au trafic de drogue, terrorisme, crime organisé... Par ailleurs et concernant les tribunaux qui sont en cours de réalisation, le président nous précisera que ceux de l’USTO et de Maraval seront prochainement réceptionnés. «Le gros des travaux, expliquera-t-il, a été terminé et le mobilier dans son ensemble réceptionné». Pour ce qui est de la date exact de leur réception, le président dira ne pouvoir l’affirmer.   H.Y.


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