Algérie

Cour d'assises de Sidi Bel Abbès



Deuxième condamnation à mort pour « Dib El Djiane » Une deuxième condamnation à mort a été prononcée, hier après-midi, par la cour d?assises de Sidi Bel Abbès contre le terroriste Bahri Djillali pour faits de terrorisme commis entre 1996 et 1999. Bahri Djillali, alias Dib El Djiane, 51 ans, a été condamné pour appartenance à un groupe terroriste, instauration d?un climat de terreur et homicide volontaire avec préméditation. Déjà condamné, la veille, à la peine maximale, le prévenu a comparu hier devant la cour d?assises dans deux affaires distinctes d?homicide volontaire dont les faits remontent à janvier 1996 et septembre 1995. Selon l?arrêt de renvoi, les aveux faits par le repenti Miloudi Abdelkader devant la Gendarmerie nationale, lors de sa reddition en 1998, font ressortir l?implication de Bahri Djillali dans l?assassinat d?un citoyen dans la région de Sfisef en janvier 1996. Toujours selon les aveux du repenti, l?accusé a fait partie du groupe armé qui a saccagé et pillé, en 1997, l?école primaire du douar Berbouche et sauvagement exécuté deux frères dans un faux barrage dressé sur la RN 13, non loin de la localité de Sidi Hamadouche. L?accusé est également cité dans l?affaire de l?assassinat d?un berger occupant une ferme distante de 4 km de la localité de Aïn Adden, le 6 septembre 1995. A ce jour, le corps de la victime n?a pas été retrouvé, selon ses proches. A signaler que, durant le procès d?hier, un seul témoin était présent sur les sept appelés à la barre. A signaler que le bureau de wilaya de Sidi Bel Abbès de l?Organisation nationale des victimes du terrorisme et ayants droit (ONVTAD) a exprimé, hier, dans un communiqué, son soulagement après la condamnation, mardi dernier, à la peine de mort du terroriste Bahri Djillali, alias Dib Djiane. Dans le communiqué rendu public hier, au nom des familles et des proches des victimes sauvagement assassinées par le repenti, l?ONVTAD indique que les crimes innommables perpétrés par Bahri Djillali et ses acolytes demeurent à jamais gravés dans les mémoires. « Cette décision est un développement positif car elle indique clairement la volonté de la justice d?appliquer, à la lettre, les dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale », souligne l?ONVTAD. Pour rappel, le bureau de wilaya de Sidi Bel Abbès de l?ONVTAD avait appelé, en décembre 2006, juste après la reddition de Bahri Djillali, sa comparution devant la justice pour les nombreux crimes qu?il avait commis.


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