Algérie

Coupure d'Internet : n'y a-t-il pas d'autres solutions '



Les réseaux sociaux ont encore été coupés hier dimanche, premier jour de l'examen du baccalauréat. Au plus grand dam du peuple des internautes et autres accros au réseau bleu, cela va durer jusqu'à la fin des épreuves, jeudi prochain. Il s'agit là d'une autre opportunité pour se poser la question de savoir si la coupure des réseaux sociaux est le seul moyen de se prémunir contre la triche et autres fraudeurs de tout acabit.La « solution » des brouilleurs à installer au niveau des centres d'examen semble avoir été abandonnée. Tant et si bien que les tricheurs redoublent d'ingéniosité et d'astuces maléfiques pour déjouer la vigilance des surveillants. Les exemples sont légion: l'année dernière, un candidat a même trouvé le moyen de se faire incruster un écouteur Bluetooth dans l'oreille pour se faire dicter les réponses… sans coup férir. Peines de prison et Internet coupé contre la triche au bac, rien n'y fait. Tout le monde se souvient de la session 2016 du bac qui avait été entachée par une fraude massive. Depuis, les autorités ont décidé de transformer l'Algérie en une immense zone blanche durant les cinq jours d'épreuves. Sans parler de la colère des professionnels des technologies de l'information et de la communication. Pourtant, ni le blocage des médias sociaux, ni les coupures de l'Internet ne sont parvenus à endiguer la triche. Pour d'aucuns qui ne manquent pas d'humour, la seule façon d'éliminer le problème serait peut-être de... supprimer carrément le bac.
Le motif de satisfaction vient peut-être du nombre, chaque année en augmentation, des candidats libres au fameux sésame ouvrant la voie vers l'université.
Une preuve probante que décrocher un diplôme ou poursuivre des études universitaires n'est pas forcément un problème d'âge ou de moyens, mais bel et bien une affaire de volonté et d'abnégation au travail. Le nombre des détenus qui se présentent chaque année aux épreuves du baccalauréat est également en évolution constante, un autre moyen d'aider ceux qui ont fauté vis-à-vis de la société de se réinsérer et retrouver une vie normale loin de l'univers carcéral.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)