Coupe de la CAF : Malgré la défaite, la JSK garde ses chances intactes

Pour la seconde fois, la JSK s'est inclinée hors de ses bases. Il est vrai que les données, au départ, ne plaidaient pas en sa faveur, à savoir un périple éreintant en plein Ramadhan, un match fixé à une heure où le soleil darde ses rayons et, enfin, un arbitrage maison, déjà signalé la semaine écoulée par le président Hannachi.

Les journalistes sur place ont constaté que, sur les trois buts encaissés par le gardien Chaouchi, deux sont très contestables, avec l'éternelle question du hors-jeu. Et pourtant, les poulains de Ifticène, tout au moins en première mi-temps, ont fait plus que jeu égal avec leurs adversaires du jour, comme en témoignent les actions bien menées et les occasions qui échurent à Ouznadji avant que les Ghanéens ne parviennent à ouvrir la marque par Ebekor, en position de hors-jeu.

A la reprise, Demba et Boudjelid ont failli renverser la situation. Et c'est au moment où l'on croyait à une égalisation de la JSK que l'Ashanti et par le même Ebekor, marqua le second but. Et là encore, les Algériens ont contesté cette réalisation étant donné que ce joueur était dans une flagrante position de hors-jeu, ce qui a incité les défenseurs kabyles, y compris Chaouchi, à s'arrêter. Assommés par ce coup du sort, les protégés du coach Ifticène baissèrent les bras, encaissant un troisième but. Le but de Maroci dans le temps additionnel ne changea en rien l'issue finale de ce match.

Ceci dit, il reste encore de l'espoir puisque les quatre équipes doivent jouer trois rencontres. La JSK recevra deux fois consécutivement, à savoir Kotoko et El-Merrikh, ses récents vainqueurs, avant de rallier Sousse.

En revanche, l'ES Sahel, actuel leader du groupe, se déplacera deux fois, au Soudan et au Ghana. Il en est de même pour Ashanti Kotoko qui ira à Tizi Ouzou et au Soudan.

Ceci ne nous empêchera pas de dire que la JSK court après trop de lièvres à la fois. Il s'agit donc de fixer les objectifs raisonnables de cette saison. Hannachi, en homme averti, sait fort bien que cette dispersion est nuisible à la bonne marche de l'équipe. Les joueurs, aussi talentueux soient-ils, ne sont après tout que des hommes, faillibles et vulnérables.