Ils ont entamé la compétition avec une grande ambition. Mais ils se
retrouvent déjà quasiment éliminés dès le troisième match. Ainsi donc prendra
fin l'aventure des Lions de Djurdjura dans cette coupe de la CAF avec un bilan qui comporte
plus de regrets que de satisfactions. Avant-hier, la JSK a concédé sa troisième
défaite, la deuxième consécutive à domicile, en coupe de la CAF après avoir été battue par
Daring Club Motembe Pembe. Il fallait s'attendre à un tel scénario dans la
mesure où les deux premiers échecs face au MAS de Fès et Sunshing
Stars ont visiblement fragilisé le groupe, d'où ces erreurs impardonnables et
qui se payent cash à ce stade de la compétition où les nôtres ont facilité la
tâche aux Congolais en abusant de jeu latéral et trop en retrait. C'est dire
que psychologiquement, les joueurs de la
JSK étaient hors du coup et ont manqué de concentration dans
les moments difficiles de la partie. Les exemples ne manquent pas. El Orfi, auteur d'une agression sur un joueur adverse, méritait
l'expulsion (23').
Younes, censé encadrer les jeunes, est loin du niveau
qu'on lui connaît. Camara a manqué de vivacité au moment de la transmission. Nessakh est passé à côté de son sujet. Ziad
a montré de bonnes dispositions mais beaucoup de chemin lui reste à parcourir
pour acquérir l'expérience du haut niveau. El Orfi, même
s'il reste une valeur sûre, devra discipliner son jeu et garder les pieds sur
terre. Boulemdais avec un peu plus de réussite aurait
pu changer le cours du match. La satisfaction réside par contre dans la
complémentarité de la charnière Rial-Khellil qui a
été irréprochable. Demi finaliste, la dernière coupe de la ligue des champions
d'Afrique, on était en droit d'attendre de la JSK qu'elle nous procure encore d'autres joies. Il
n'en fut rien. Mais il faudrait accorder les circonstances atténuantes à
l'équipe de Moussa Saib. Les conditions d'avant match
n'étaient pas favorables aux Canaris avec un effectif réduit dû à l'absence de Tedjar et blessures des autres éléments clés. Un grand
chantier attend les staff technique et administratif
pour repartir du bon pied. En somme, Hannachi et son
coach Saib ont eu peut-être raison de ne pas faire de
cette coupe de la CAF
un objectif, mais une préparation pour le championnat où désormais personne
n'aura droit à l'erreur. L'heure est donc à la mobilisation.
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Posté Le : 14/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com