Coupe de la CAF - El-Merrikh (Soudan) - JS Kabylie, ce soir à 17 heures (heure algérienne)

Les Kabyles, avec un effectif décimé Qualifiée, in extremis, à la phase des poules de la coupe de la CAF, la JS Kabylie entame sa conquête africaine avec un périlleux déplacement à Khartoum. Les «Canaris» devront en découdre ce soir, avec la formation soudanaise d’El-Merrikh, dans un rendez-vous très difficile, compte tenu de la valeur de l’adversaire. Le nul que viennent d’imposer les «Jaune et Vert» à l’USM Alger en championnat, pourrait, toutefois, stimuler la bande du nouvel entraîneur, Younes Ifticène, à rebondir, et ce, après une période tumultueuse, à la suite de la démission prématurée de l’entraîneur roumain Moldovan. Mais, comme un malheur n’arrive jamais seul, la JSK aura à faire face à d’autres obstacles à l’occasion de cette première rencontre de la phase des poules. On pense, en particulier, aux nombreuses défections enregistrées dans l’effectif du champion sortant. Ifticène se voit donc dans l’embarras pour composer sa défense, notamment, puisque pas moins de trois joueurs clé de ce secteur, Meftah, Demba et Coulibaly, sont déclarés forfait pour ce match. Et ce n’est pas tout, puisque la JSK sera également privée des services de son nouvel attaquant, Ouznadji, et son meneur de jeu béninois, Wassiou. Tout cela rend la mission des Algériens des plus délicates, face à un adversaire qui n’est pas facile à manier dans son propre terrain, sachant qu’il possède une chaude galerie tout acquise à sa cause. Les Kabyles en sont conscients et c’est la raison pour laquelle ils misent, au moins, sur un nul. Selon les échos parvenus des lieux de la rencontre, les poulains de Ifticène, qui sont à pied d’œuvre à Khartoum, depuis les premières heures de mercredi dernier, passent un séjour agréable. Les Soudanais qui leur ont réservé un accueil des plus chaleureux, ont tout mis en œuvre pour que les coéquipiers de Abdesselam préparent le match de ce soir, dans la sérénité totale. Et, comme par enchantement, le climat n’est pas, aussi, chaud que celui auquel s’attendaient les Algériens, voilà qui pourrait les stimuler à réussir une belle partie à même de revenir avec un point, au moins. F. Karim