Coupe de la CAF: CR Belouizdad : Le temps des regrets

Du côté de Belouizdad, c'est le temps des regrets après le nul concédé à son adversaire Djoliba, alors que le score était favorable dès le début de la rencontre. Et pourtant, après le nul méritoire ramené de Bamako, l'optimisme était de rigueur. Il n'y avait qu'à voir les banderoles rédigées en langue hispanique à l'intention du coach argentin Gamondi pour s'en convaincre. Le fidèle et chaud public du CRB est finalement sorti passablement déçu par la contre-performance de ses favoris. On se rend compte après coup que c'était un match piège pour les Belouizdadis qui, après la réalisation de Slimani dès le coup d'envoi, ont cru que la victoire était acquise. Il faut dire que les Maliens, très athlétiques, se sont avérés des rivaux difficiles à manÅ“uvrer et ont, eux aussi, sollicité l'excellent gardien Ousserir. Pour parvenir à leurs fins, les gars du Chabab auraient dû inscrire un second but pour mettre un frein aux élans de leurs adversaires. Après plusieurs tentatives ratées de Slimani, Boukria et Saïbi, le CRB a fini par encaisser un but qui a gâché la fête promise (32e minute). Dès lors, ce furent les Maliens qui imposèrent leur faux rythme face à la précipitation des Algériens du Chabab. Certes, le CRB était plutôt dominateur grâce à son jeu collectif. Mais les problèmes surgissaient aux abords de la surface de Djoliba où tous les essais de nos représentants échouèrent. Que peut-on reprocher aux Belouizdadis? C'est avant tout et surtout d'avoir trop utilisé les balles aériennes face à des adversaires athlétiques et donc à l'aise dans ce genre d'exercice. Dans ce genre de rencontres serrées, la forme physique est prépondérante. Or, les gars du CRB sont en retard par rapport à leurs adversaires du Djoliba AC. Cette contre-performance annule le bénéfice du match de l'aller et la suite de ces plays-off retour ne s'annonce pas aisée. Quant au staff technique du Chabab, il estime que les joueurs ont tout donné avec leurs moyens du moment. Avec un effectif très réduit (17 joueurs), l'entraîneur Gamoudi ne pouvait réaliser l'impossible. C'est le grand enseignement de cette rencontre dont tout le monde attendait beaucoup.