Algérie

Coupe de la CAF


Les Chélifiens n?ont pas à rougir Certes, l?ASO n?a pas fourni la prestation attendue, mais de là à faire la fine bouche sur son parcours en coupe de la CAF, il y a un pas que nous ne franchirons pas dans le même sens que ses détracteurs. Il faut savoir que la formation chélifienne n?est pas El Merrikh du Soudan avec son propre stade de football, son propre hôtel et son important budget de fonctionnement. Elle n?est qu?un club de calibre national, qui peut à la limite jouer les premiers rôles en coupe d?Algérie ou dans le championnat national, compte tenu de ses faibles moyens. Comment peut-on demander l?impossible à une équipe qui ne dispose même pas de possibilités de récupération et qui n?a pu effectuer le recrutement adéquat en prévision de cette compétition continentale ? Pour toutes ces considérations, les Lions du Cheliff méritent les circonstances atténuantes et un peu plus d?égard et d?attention de la part des pouvoirs publics pour mieux affronter les compétitions nationales (coupe et championnat) et se qualifier, pourquoi pas, pour d?autres rendez-vous internationaux avec l?espoir de faire mieux que cette année. Lors de la rencontre de samedi dernier face à El Merrikh, chez lui à Khartoum, les camarades de Zaoui ont été surtout trahis par leur inexpérience et leur fragilité psychologique dans ce genre de rendez-vous. Ils ont pour ainsi dire cédé à la pression exercée par les Soudanais et perdu leur jeu habituel. Même si elle a subi le poids du match, la défense, par exemple, s?est affolée par moments et a commis une série de bévues monumentales ayant amené les trois buts de l?adversaire. Les arrières latéraux Kechamli et Megouas ont été dans un jour sans au point de laisser la voie ouverte aux coéquipiers de Tombale et Idaho, lesquels ne se sont pas fait prier pour exploiter la faille à leur avantage. Les autres joueurs de la défense, en l?occurrence Zaoui, Ziane et Cheklam, ont paru eux aussi dépassés par les événements et n?ont fait que limiter les dégâts. Les hommes du milieu de terrain, Zaoueche et Abbou, n?ont pas été en reste puisqu?ils ont brillé à leur tour par une stérilité manifeste. Il faut dire que ces deux compartiments ont été mal servis par l?inefficacité chronique des attaquants, Koné, Yssoufou et Tamoura, lesquels étaient carrément absents sur le terrain et n?ont été d?aucun secours pour leur équipe.
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