Algérie

Coupe d'Algérie : MCA-USMA : Ne soyez pas les premiers Mouloudéens à perdre une finale de Coupe d'Algérie !


Coupe d'Algérie : MCA-USMA : Ne soyez pas les premiers Mouloudéens à perdre une finale de Coupe d'Algérie !
Leurs aînés l'ont remportée en 1971, 73, 76, 83, 2006 et 2007 .
epuis leur qualification pour la finale de Coupe d'Algérie, édition 2013, on n'a pas cessé de rabâcher en boucle le fait que le Mouloudia n'a jamais perdu une finale de Coupe d'Algérie. Six fois en finale et six victoires, un taux de réussite de 100% qui met une pression supplémentaire sur Djamel Menad et ses troupes. Ironie de l'histoire, le vieux club algérois devra défendre cet après-midi son invincibilité face à son éternel rival. Un club qui a toujours réussi au Doyen puisque, sur les six coupes, quatre ont été remportées face à l'ennemi juré en 1971, 1973, 2006 et 2007. Quatre victoires qui ont permis au Mouloudia de se forger la réputation de bête noire des Usmistes. Quatre grands succès qui viennent s'ajouter à ceux décrochés en 1976 et 1983. Jamais dans l'histoire du club, le Doyen a connu une désillusion lors d'une finale de Coupe d'Algérie. Aujourd'hui, les Chaouchi, Besseghier, Babouche, Bachiri, Aksas, Metref, Kacem, Ghazi, Djallit, Yachir et Bouguèche n'ont nullement envie de marquer l'histoire en étant les premiers à perdre une finale de coupe sous les couleurs du Doyen. Ceux qui défendront le maillot du MCA seront à jamais pointés du doigt comme étant les premiers à avoir failli à leur mission. Dans le cas contraire, les hommes de Menad seront des héros qui auront réussi à perpétuer la tradition car il est évident que les Chnaoua ne digéreront jamais une défaite en finale face à l'USMA de surcroît. La pilule serait alors très difficile à avaler, d'où l'obligation de s'imposer aujourd'hui pour inscrire en lettres d'or une septième étoile au palmarès du club.
Babouche face au lourd héritage transmis par Tahir, Bachi, Zenir, Bouacida et Badji
Ayant déjà remporté deux Coupes d'Algérie avec le Doyen en 2006 et 2007 face justement à l'USMA, Réda Babouche a l'occasion de marquer l'histoire du club en réussissant la passe de trois. Aujourd'hui, c'est en capitaine d'équipe que Babouche abordera cette finale face au voisin usmiste. Il aura donc l'honneur de recevoir le trophée des mains du Premier ministre en cas de victoire. L'enfant de Skikda n'a surtout pas envie d'être le premier capitaine du MCA à ne pas brandir le trophée tant convoité. Après Hacen Tahir en 1971, Zoubir Bachi et 1973 et 1976, Abdelouahab Zenir en 1983, Kamel Bouacida en 2006 et Fayçal Badji en 2007, Babouche sera cet après-midi face à un lourd héritage, transmis par les cinq capitaines, qu'il doit porter à bout de bras. Et comme la flamme olympique, le gaucher mouloudéen devra la transmettre intacte aux futures générations sans le moindre accroc.
30 ans après Kaoua, Menad veut être le 5e coach local à gagner avec le Doyen
Cela fait une année jour pour jour que Djamel Menad a vécu la plus grande désillusion de sa vie d'entraîneur avec la défaite contre l'ESS en finale de la coupe. Cette fois, il est venu le temps de la revanche et de la rédemption pour l'ex-international qui pourrait être le premier entraîneur local depuis Kaoua à remporter la Coupe d'Algérie. Benfaddah, Khabatou, Zouba et Kaoua ont tous contribué à forger la légende du club. Mais depuis 1983 et cette victoire face à l'ASMO, qui reste l'une des plus belles finales dans l'histoire de l'épreuve populaire, le MCA a remporté un titre et deux coupes sous les directives de Bracci, Fabbro et Michel. Bourreau des techniciens étrangers, le champion d'Afrique en 1990 aura à c'ur de marquer l'histoire en succédant, 30 ans après, à Kaoua, dernier technicien local à avoir mené le Doyen vers le sacre.
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Il disputera cet après-midi sa 7e finale de Coupe d'Algérie
Dr Lahoussine, un homme de l'ombre au palmarès bien fourni
Inconnu du grand public, Omar Lahoussine jouit d'une grande réputation dans le milieu footballistique, Lahoussine, n'est autre que le médecin de l'équipe qui a rejoint les rangs du Mouloudia à l'intersaison. Homme de l'ombre, si l'équipe du MCA a atteint ce stade de la compétition, c'est aussi grâce au staff médical qui veille sur la santé des joueurs. Lahoussine, aidé dans sa tâche par Mustapha Mahiouz, fait un travail monstre pour que Babouche et ses camarades abordent leurs matches dans les meilleures dispositions physiques. Pour ceux qui ne le savent pas, Lahoussine a cette particularité d'avoir exercé sa profession à l'USMA de 1996 à 2010. Soit quatorze ans au cours desquels le médecin a gagné quatre Coupes d'Algérie. Tout a commencé en 1997 lorsque l'USMA avait pris le meilleur sur le Chabab de Batna (1-0). Il connaîtra une joie similaire en 2001 avec le succès des gars de Soustara contre Mecheria, toujours sur la plus petite des marges. Une troisième et une quatrième coupes acquises en 2003 et 2004 contre respectivement le CRB et la JSK viendront étoffer le palmarès d'un médecin pas comme les autres. La grosse désillusion viendra en 2006 et 2007 contre le Mouloudia avec deux défaites, les seules vécues par Lahoussine. Aujourd'hui, il vivra sa septième finale de Coupe d'Algérie, ce qui reste quelque chose d'exceptionnel pour un homme d'exception qui vit le football avec passion. A la veille du match, on s'est rapprochés de Lahoussine qui a accepté de nous livrer quelques anecdotes qui ont marqué son parcours.
«En 1997, Hadj Adlane s'est fait avoir en optant seul pour la boule à zéro»
«Il y a tellement d'anecdotes à raconter, mais il y en a une qui retient mon esprit. En 1997, avant la finale de la coupe face au CAB, Hadj Adlane avait demandé à tous les joueurs de fouler la pelouse avec la boule à zéro. Finalement, il s'est fait avoir car il était le seul sur le terrain à avoir tenu ses engagements.»
«En 2006, on était sûrs de perdre la finale tant le Mouloudia avec Badji était intraitable»
«Je me rappelle cette finale de 2006 face au Mouloudia. On avait tous le sentiments que cette rencontre allait être très compliquée. On était même sûrs de perdre la finale tant le Mouloudia avec un Badji étincelant était intouchable.»
«Laribi craignait la défaite en demi-finale de 2007 face à la JSK du fait qu'on ait raté la prière du vendredi»
«Lors de la demi-finale de 2007 que nous avons jouée face à la JSK, Belhout était l'entraîneur. Nous avons ce jour-là manqué la prière du vendredi. Une situation qui a mis Laribi dans un état second. Il craignait qu'on perde la rencontre. Finalement, nous l'avons gagnée 4 à 1 en produisant peut-être le meilleur match de l'équipe depuis des décennies. Mais en finale face au Mouloudia, nous avons été rattrapés par la malédiction.»
«Je n'oublierai jamais la frappe de Hadjadj qui nous a privés d'une victoire certaine»
«Par contre, en 2007, personnellement, j'étais convaincu qu'on allait battre le Mouloudia. L'USMA à cette période était supérieur au Mouloudia sur tous les plans. Mais il y a eu cette frappe de Hadjadj, que je n'oublierai jamais, qui nous a privés d'une victoire certaine. Nous avons vécu ce jour-là une cruelle désillusion.»
«Après avoir gagné avec l'USMA, je veux vivre des émotions fortes avec le Mouloudia»
«C'est sûr qu'après avoir gagné quatre Coupes d'Algérie avec l'USMA, j'ai envie de vivre des émotions très fortes avec le Mouloudia. Ce serait fabuleux de connaître le succès dans les deux camps», nous dira Lahoussine qui ne s'exprime que très rarement dans les médias. Nous avons profité de cet événement pour faire un petit clin d''il à celui qui se décarcasse tout au long de la saison en se pliant en mille pour que Djallit et les siens affichent une forme optimale.

Zemmamouche, Khoualed et Belmellat
Les rescapés usmistes de 2007
Cet après-midi au coup d'envoi de cette 52e finale de Coupe d'Algérie, il y aura sept joueurs rescapés dans les deux camps de l'édition de 2007, la plupart d'entre eux portaient ce jour-là les couleurs de l'USMA. Dans le camp mouloudéen, on retrouvera Babouche et Bouguèche en plus de Metref, Ghazi et Besseghir. Dans le camp usmiste, deux joueurs seulement avaient pris part à cette finale, le gardien Zemmamouche et le défenseur Khoualed. Ce sont les deux seuls joueurs qui restent de l'effectif de 2007 et qui seront encore une fois aujourd'hui sur le terrain. Il y aura d'autres rescapés aussi, mais ils sont aujourd'hui des membres du staff technique. On pense surtout à Farid Belmellat, reconverti aujourd'hui en entraîneur des gardiens de but de l'USMA. Dziri était également présent, mais sur le banc en tenue de ville. Il revenait du Qatar où il avait été prêté à Al Sadd et il n'avait pas le droit de disputer cette finale. En tout, ce sont neuf joueurs ou membres du staff technique qui étaient présents en 2007 sur le terrain ou la main courante, et qui seront également présents aujourd'hui sur le terrain ou la main courante.
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