CRB-CSC et ESS-USMH constitueront les affiches des demi-finales de la coupe d'Algérie qui désigneront les deux lauréats qui auront l'insigne d'animer la finale de cette 49ème édition. Tous les regards seront braqués vers le stade du 20 août qui abritera le choc CRB-CSC, un match palpitant et très disputé de part et d'autre qui devrait tenir ses promesses. Le match a démarré tôt avec cette domiciliation qui a soulevé la polémique.
Les dirigeants du CSC estiment que maintenir le match au stade du 20-août est pénalisant en raison de sa faible contenance. Sur le terrain, on s'attend à une empoignade serrée entre un CRB, décidé plus que jamais à rééditer l'exploit de 2009, où il avait remporté le trophée et un team du CSC qui vingt ans après, se retrouve à ce stade de la compétition avec comme objectif de sauver sa saison. Toutefois, avec les caprices de «Dame Coupe» tout reste possible pour les Constantinois qui sont déterminés à brouiller les cartes , même si les Belouizdadis ne l'entendent pas de cette oreille.
Les Constantinois en net regain de forme avec l'arrivée du coach Rachid Belhout, se sont donnés le mot pour rééditer l'exploit de Tlemcen. En face, les chances du CRB demeurent grandes compte-tenu de ses individualités capables de faire la différence à n'importe quel moment. A Sétif, et plus précisément au stade du 8 mai 45, l'ESS accueillera une vieille connaissance, l'USMH qui lui a barré la route de la finale la saison écoulée. Les Harrachis aborderont cette rencontre avec la ferme intention de continuer leur aventure, dans une épreuve qui a failli lui sourire la saison dernière (finale perdue face à la JSK).
Ce ne sera pas une tâche aisée face à des Sétifiens, qui veulent coûte que coûte se réconcilier avec leur public après leur récente élimination en Coupe de la CAF et leurs derniers déboires en championnat.
Ce match placé sous le signe de la revanche tient en haleine tout El Harrach et Sétif, avec cette particularité du combat tactique entre deux techniciens avérés; le Suisse Alain Geiger et l'Algérien Boualem Charef. Une chose est sûre, ce face à face promet même si l'enjeu risque de «tuer» le jeu. Entre l'ESS, un spécialiste qui a à son actif sept trophées, et une formation de l'USMH qui a goûté aux joies de la consécration à deux reprises, les paris restent ouverts.
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Posté Le : 19/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com