Coupe d'Algérie (8es de finale) WAT 1 - MCA 0

Maintenu avec plus de cinquante-deux minutes de retard en raison de l'arrivée, aux alentours de 15h10, de la délégation algéroise du MCA, bloquée à l'entrée de la ville de Tlemcen par un embouteillage monstre, conséquence directe d'un terrible accident de la circulation, ce huitième de finale a finalement souri aux Ciel et Blanc du WAT qui ont battu à la régulière des Vert et Rouge terriblement décevants. Voulant certainement mettre à profit l'échauffement précipité des Mouloudéens, les Widadis lancèrent rapidement les hostilités.C'est ainsi qu'on avait joué à peine quarante secondes que le Camerounais Francis Ambane sollicita Bouzidi d'un puissant tir, sur lequel le remplaçant de Chaouchi s'est rassuré en deux temps.
La réplique algéroise, qui est intervenue à la quatrième minute de jeu faillit être la bonne mais Sayah qui hérita d'un ballon gagné à la limite de la surface par Yachir après avoir devancé Djemmili ne cadra pas son plat du pied.
C'était à peu près tout, en matière de réelles occasions de but, de ce que proposa la première mi-temps. Le reste, tout le reste, n'aura été que jeu haché, fautes à répétition et tentatives non cadrées. Comme cet essai de Sayah à la 35' qui passera à côté du montant gauche du keeper tlemcénien, alors qu'il a été intelligemment décalé par Koudri, cet autre ratage de Berradja, pourtant idéalement placé, à la 41' à la suite d'un joli mouvement collectif ou encore ce coup franc de Boudjakdji (45'+1) qui s'est envolé dans le ciel de Birouana. Les quarante-cinq dernières minutes auront, en revanche, été plus animées que leurs devancières du premier half, certainement en raison de l'ouverture du score du Widad de Tlemcen dès la 48e minute de jeu.
Un but assez chanceux dans sa conception puisque sur un coup franc assez normalement enveloppé, côté gauche, par Sidhoum en direction du paquet de joueurs positionnés au point de penalty, le ballon, n'ayant été touché par aucun de ceux-là, finira sa course dans le petit filet gauche d'un infortuné Bouzidi, certainement trompé par son capitaine et défenseur Réda Babouche qui baissa la tête au dernier moment alors qu'il pouvait aisément renvoyer le cuir.
Confondant vitesse et précipitation, les Algérois jetteront ensuite toutes leurs forces en attaque, mais trop brouillons et pas assez lucides face aux bois, à l'image d'un Sayah assez maladroit dans les arrêts de jeu alors qu'il avait la balle de l'égalisation au bout du soulier, ils finiront par se résigner, consommant bien malgré eux une élimination qui risque de compliquer encore davantage la fin de saison mouloudéenne.
R B