Coupe d'Algérie

C'est devenu une habitude. L'organisation de la finale de la coupe d'Algérie de football connaît toujours des couacs, notamment pour ce qui est du travail des médias.Si les différents intervenants ont réussi à canaliser l'important flux de supporters sans heurt ni incident ? même si sous d'autres cieux il serait inenvisageable d'ouvrir les portes d'un stade à 6h du matin alors que le début de la rencontre est prévu plus de 10 heures plus tard (à 16h30) ? il n'en demeure pas moins que certains aspects liés à l'organisation de la tribune de presse et à la fin du match restent loin des standards établis.Il faut tout de même relever que pour la première fois depuis quelques années, l'accès des journalistes au stade du 5 Juillet s'est fait dans le calme ; une navette a été mise à leur disposition au niveau du siège de la FAF pour les transporter et les faire entrer au stade. Les années précédentes, journalistes et photographes rencontraient d'énormes difficultés pour se frayer un chemin jusqu'à la porte qui leur est dédiée, qui est paradoxalement fermée dès midi ou 13h.L'accès avait lieu quelquefois sous des jets de projectiles.Sur ce point, l'initiative d'avant-hier a été applaudie par tous les journalistes.Néanmoins, ces derniers ont vite déchanté en arrivant à la tribune de presse, occupée par les éléments de la troupe de la Garde républicaine qui y avaient pris place. Des dizaines de journalistes sont restés debout depuis leur arrivée jusqu'à presque la fin du match. Un scénario qui se répète chaque année.Pis encore, au fil du temps, la tribune de presse est investie par des personnes étrangères à la corporation. L'autre problème qui devient également récurrent est l'envahissement du terrain par des dizaines de supporters dès la fin de la remise des médailles et du trophée. Il n'y a ni zone mixte ni conférence de presse des entraîneurs, comme l'exigent les standards internationaux. Une finale de coupe d'Algérie est un événement important qui pourrait éventuellement intéresser des médias étrangers. Les organisateurs gagneraient à maîtriser ces aspects?