Algérie

Coupe d'Algérie



Coupe d'Algérie
Aussi étonnant que cela puisse paraître et après un demi-siècle, la JSK et le MCA ne se sont jamais retrouvés en finale de Coupe d'Algérie.On ne risque pas de se tromper si l'on affirme que l'édition 2014 aura un grand succès populaire, en prenant en considération le nombre impressionnant des supporters des deux clubs. Si la JSK demeure le club le plus titré, le palmarès du MCA est des plus appréciable, leurs consécrations en Coupes d'Algérie étant de six pour le Doyen tandis que la JSK en a remporté cinq. Pour les gars de Tizi-Ouzou, c'est déjà une bonne saison comme l'avait promis Aït-Djoudi l'été dernier. Il faut considérer en effet que le club du président Hannachi veut participer à la Ligue des champions pour renouer avec son glorieux passé. Sa place de dauphin en Ligue 1 renforce cet espoir, étant donné que le co-second, l'ESS, accuse une baisse de régime tout en étant pénalisé par le goal-average. En outre, les coéquipiers de Rial possèdent cinq points d'avance sur le MCA grâce à leur récente victoire en championnat. Lors de la finale, il faudra considérer ce paramètre. Apparemment, donc, la balance penche du côté des canaris, ce dont personne ne doute, dans la mesure où le Doyen ne s'exprime pas totalement comme le souhaiteraient ses nombreux fans, il est vrai très exigeants.Cependant, le football n'étant pas une science exacte, cette finale s'annonce sous le sceau de l'indécision. En effet, vexés par la déroute subie à Tizi-Ouzou, les mouloudéens ne parlent que de revanche et ce désir est encore plus vif après les déclarations de Hannachi. En outre, le cadre de cette finale, le stade Mustapha-Tchaker, préserve la notion de neutralité, le stade du 5-Juillet étant considéré comme le fief du doyen. Les deux équipes ont plusieurs dénominateurs communs. Ce sont des clubs à forte assise populaire et constituent deux places fortes du football national. En outre, ils sont dirigés par deux jeunes techniciens qui sortent du lot par rapport à leurs collègues. D'ailleurs, réunis autour d'une table ronde samedi en soirée sur une chaîne nationale de télévision, Bouali et Aït-Djoudi ont tenté de relativiser l'importance de cette finale puisqu'il ne s'agit, après tout, que d'un match de football entre deux grands clubs ayant entretenu d'excellentes relations par le passé et ce, au-delà des résultats. Il faudrait souhaiter que cet échange serein et sportif entre les deux entraîneurs déteigne sur la finale et également sur les deux galeries. Que le vainqueur soit félicité et que le vaincu garde sa dignité. Il y aura forcément un gagnant et un perdant car c'est la loi du sport…




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