Coupe d'afrique : Le doute envahit la JSK

Un minimum républicain guère rassurant dans la perspective du match retour, même si une telle marge pourrait s’avérer suffisante. Il reste qu’au vu de ce que les Kabyles ont montré dimanche, cela n’augure rien de bon. Et ce n’est pas en déclarant que la Coupe de la CAF n’est pas l’objectif du club, parce qu’onéreuse, pour que l’on justifie une telle performance.
Une performance qui a laissé sceptiques même les plus fadas de l’équipe qui ne cessent de les décevoir malgré ses résultats probants en championnat et en coupe d’Algérie, sans qu’elle ne soit totalement convaincante. Même le coach Birama Gaye était déçu par les Canaris qui n’ont guère justifié leur réputation internationale. Il est vrai que l’absence du public pourrait expliquer ce rendement du fait que le soutien des fans aurait peut-être galvanisé les camarades de Douicher, mais face à une cylindrée plus grosse que ces Mauritaniens. Il faut dire que la non-qualification de Hamiti, annoncée à la dernière minute, a eu pour effet de déstabiliser le groupe, et plus particulièrement le coach contraint de revoir tout son plan d’attaque, dénotant ainsi de la légèreté dans la gestion du club. Ainsi, les Kabyles, qui étaient dans leurs petits souliers, devront cravacher dur s’ils ne veulent pas sortir sans gloire de ce premier tour. D’ailleurs, Belhout, bien qu’il reste optimiste quant à la qualification de son équipe, n’a pas manqué de déclarer à propos de la prestation de ses joueurs que ces derniers sont complètement passés à côté de leur sujet. En fait, on ne comprend pas aussi comment Yahia-Chérif, qui a été annoncé absent en raison, semble-t-il, d’une luxation de l’épaule, soit finalement aligné. On comprend que la défection à la dernière minute de Hamiti avait contraint Belhout à faire appel à ses services, alors qu’il n’était pas du tout préparé pour la circonstance, mais ce qu’on arrive à comprendre un peu moins, c’est cet usage par le joueur de mouvements de rotation des bras sans la moindre gêne à la mi-temps et au moment où il s’apprêtait à remplacer Oussalah. A moins que Guillou, le kiné, ait des mains magiques guérisseuses, mais une luxation d’épaule nécessite un traitement de plusieurs jours. Bref, passons sur cet intermède, mais cela explique encore moins la prestation du concerné qui, à l’instar du reste de l’équipe, s’est montré très brouillon. Car, il faut dire que les Canaris n’ont pas réussi à aligner trois passes de suite. C’est dire que Belhout a du pain sur la planche et tentera de remédier à cette situation avec les matches de championnat qui attendent en principe son équipe face à l’AS Khroub le 25 mars et le MC Oran quatre jours plus tard, avant de rallier Nouakchott. Mais attention au syndrome du Fello Star.