Coup de gueule des auto-écoles

Les patrons des auto-écoles de la wilaya de Sétif déplorent leurs conditions de travail.En effet, les professionnels rencontrent plusieurs obstacles dans l'accomplissement de leur mission, notamment le manque de circuits d'examen et d'apprentissage.Ils ont, à maintes fois, demandé la mise à leur disposition de plus de circuits afin de leur faciliter la tâche, notamment après la fermeture des deux circuits de Bouandas et Béni Ourthilane. Une telle situation dure depuis 13 ans maintenant.D'autre part, la directive de 1997, fixant les conditions d'organisation des auto-écoles et leur gestion, a tout le temps fait réagir les gérants de ces établissements, ne pouvant avec un encadrement administratif technique limité en nombre, répondre aux attentes des candidats. Le manque flagrant d'examinateurs est l'autre casse-tête chinois des gérants de 400 auto- écoles. «Le métier d'auto-école est difficile à Sétif où les professionnels sont confrontés à d'innombrables problèmes.A cause d'une simple décision d'un responsable le circuit d'examen du chef-lieu jouxtant le stade du 8 Mai 1945 peut être du jour au lendemain, remplacé par une ?tente'. Un tel procédé perturbe la profession qui ne sait où donner de la tête. Le nombre des examinateurs est l'autre talon d'Achille car on ne peut réaliser un travail de qualité avec uniquement 12 examinateurs submergés par un grand plan de charge. Nous profitons d'une telle opportunité pour solliciter l'intervention du wali pour interdire le ?squat'du circuit du chef-lieu et l'ouverture des espaces de Bouandas et Beni Ourtilane. Nous ne pouvons pas dans de telles conditions former de bons conducteurs. Le moment est venu de se pencher sur la formation des conducteurs, les autres causes des accidents de la route», tempêtent de nombreux patrons d'auto-écoles.