Algérie

Coup de gueule, coup de c'ur



Coup de gueule, coup de c'ur
A part ceux sur lesquels roulent les responsables, les autres, routes, ruelles et chemins, à titre d'exemple non exhaustif la commune de Bab El Oued, le carrefour Mira, le chemin Mehdi Ibn Toumert, vous trouverez tout le long de ces voies, soi-disant carrossables, des tranchées en travers de la chaussée qui la balafrent sur toute la largeur et, si vous avez la curiosité de suivre le cheminement de ces tranchées en travers de la route, vous les verrez aboutir parfois sur un compteur d'eau ou de gaz.En somme, ces tranchées ont permis d'assurer ou de réparer un branchement d'eau ou de gaz. Ce qui est une bonne chose pour les riverains, mais une fois le travail fini, l'entreprise chargée du creusement de ces chantiers devrait remettre la route en l'état initial, tel que prescrit (soi-disant) sur la permission de voirie qui avait été délivrée à cet effet. En fait, pour la remise en l'état, les entreprises de distribution d'eau ou de gaz souscrivent un contrat de maintenance et de suivi avec, généralement, un Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) de la wilaya pour assurer la remise en l'état. Mais ce qui nous a été donné de constater, c'est que l'EPIC qui est chargé de ce travail est en fait un EPIC chargé plutôt de l'assainissement des routes, du nettoyage des avaloirs, des bouches d'égout, la remise en l'état des tampons d'avaloir, des débouchages, etc.A titre d'exemple, une des tâches qui est dévolue à cet EPIC est de relever les tampons des regards lorsque le revêtement d'une route se trouve en surélévation, après goudronnage, ce qui ne se fait pas, sauf dans les rues par où passent les responsables.Aussi, ça peut être pour une question de rentrée d'argent à l'EPIC. Cet EPIC s'est mis dans la réparation des routes, grand bien lui fasse, soit, mais à condition de le faire avec professionnalisme, après avoir réalisé les tâches qui lui incombent, ce qui n'est pas le cas. D'abord pour la réparation des trous et nids-de-poule ou d'autruche, cet EPIC procède au creusement de ces orifices sans aucune signalisation pour informer les automobilistes par un simple panneau de signalisation de travaux (adieu rotules, cardans, jantes, amortisseurs, etc.).Ensuite par manque de professionnalisme, bâclage ou précipitation, ces trous sont bouchés avec un enrobé à froid sans un compactage conséquent, ce qui fait qu'une fois ce travail fini (et quel travail !), le rebouchage ne dure que l'espace de quelques journées, le passage des véhicules entraîne régulièrement l'arrachage de ce revêtement mal compacté.En fait, une fois le bâclage terminé, nous trouvons des colmatages faisant parfois fonction de dos- d'âne, tellement le nivellement n'est pas respecté, puisque ce sera soit des bosses, soit des creux, ce qui dénote un manque de sérieux et de professionnalisme. En fait, nous nous attendons à une réplique de cet EPIC, lequel, à l'instar d'un directeur des travaux publics de la wilaya de M'sila, auquel on reprochait le mauvais état de la route de Sidi Aïssa, a rétorqué que c était la faute aux nombreux camions qui utilisent cette voie (eh oui !). En fin de compte, on finira par reprocher tous les problèmes à l'automobiliste et à sa voiture. Rien que ça !




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