Coup de chapeau Sous la Plume

Le FLN est en passe de traverser la crise la plus aiguë depuis son existence. Les redresseurs qui ont réussi leur conférence des cadres, le 13 de ce mois, veulent enfoncer le clou et aller vers un congrès extraordinaire. Ils sont prêts à aller devant les tribunaux. La raison de cette guéguerre : la légitimité du secrétaire général et des membres du comité central dont l'élection aurait été entachée de fraude. Les échéances sont cruciales et il est difficile pour les ministres députés de choisir un clan d'autant qu'Abdelaziz Belkhadem organise la riposte par un mégameeting à la Coupole Mohamed-Boudiaf sous la couverture de la commémoration du 57e anniversaire du déclenchement de la Révolution. Le SG, dans un esprit revanchard, tient absolument à rendre la monnaie de la pièce ; pas question pour le premier responsable du doyen de lui faire un enfant dans le dos. Il tape du poing pour montrer qu'il est le seul chef quand bien même une frange de ses militants le discrédite. Et la démonstration de force aujourd'hui participe de sa stratégie. Une contre-attaque pour, d'une part, moucher ses adversaires qui veulent faire paraître un FLN en crise, mais, surtout, pour redorer un blason quelque peu terni par des prises de positions à contre-courant des réformes prônées par le chef de l'Etat. C'est que l'option présidentielle n'est, certes, pas à dédaigner, et Belkhadem se positionne déjà sur les startings-block. Ceci étant, le SG du FLN dénonce une campagne orchestrée contre le parti qui lui rappelle étrangement celle de 1988. Des turbulences au FLN, ce n'est pas nouveau ! Le bloc avait déjà commencé à se fissurer, en 2003, et c'est la direction actuelle qui a pris les rênes. ça rebelote et Belkhadem s'en prend aux «salonards», tout en jouant la carte de l'apaisement et claironne que tout va bien, que les plaques tectoniques n'affecteront pas les fondements et les principes du parti. La crise n'aura pas affaibli le puissant Belkhadem que d'aucuns croyaient en disgrâce. Non, encore une fois, il gardera la plus belle plume de son chapeau.
Le FLN est en passe de traverser la crise la plus aiguë depuis son existence. Les redresseurs qui ont réussi leur conférence des cadres, le 13 de ce mois, veulent enfoncer le clou et aller vers un congrès extraordinaire. Ils sont prêts à aller devant les tribunaux. La raison de cette guéguerre : la légitimité du secrétaire général et des membres du comité central dont l'élection aurait été entachée de fraude. Les échéances sont cruciales et il est difficile pour les ministres députés de choisir un clan d'autant qu'Abdelaziz Belkhadem organise la riposte par un mégameeting à la Coupole Mohamed-Boudiaf sous la couverture de la commémoration du 57e anniversaire du déclenchement de la Révolution. Le SG, dans un esprit revanchard, tient absolument à rendre la monnaie de la pièce ; pas question pour le premier responsable du doyen de lui faire un enfant dans le dos. Il tape du poing pour montrer qu'il est le seul chef quand bien même une frange de ses militants le discrédite. Et la démonstration de force aujourd'hui participe de sa stratégie. Une contre-attaque pour, d'une part, moucher ses adversaires qui veulent faire paraître un FLN en crise, mais, surtout, pour redorer un blason quelque peu terni par des prises de positions à contre-courant des réformes prônées par le chef de l'Etat. C'est que l'option présidentielle n'est, certes, pas à dédaigner, et Belkhadem se positionne déjà sur les startings-block. Ceci étant, le SG du FLN dénonce une campagne orchestrée contre le parti qui lui rappelle étrangement celle de 1988. Des turbulences au FLN, ce n'est pas nouveau ! Le bloc avait déjà commencé à se fissurer, en 2003, et c'est la direction actuelle qui a pris les rênes. ça rebelote et Belkhadem s'en prend aux «salonards», tout en jouant la carte de l'apaisement et claironne que tout va bien, que les plaques tectoniques n'affecteront pas les fondements et les principes du parti. La crise n'aura pas affaibli le puissant Belkhadem que d'aucuns croyaient en disgrâce. Non, encore une fois, il gardera la plus belle plume de son chapeau.